Dans un parc fermé de 300 m², les escargots qui ne sont pas arrivés à maturité profitent encore de la fin de l’été avant d’entrer en hibernation. Maddly Chaillous, hélicicultrice depuis 2017, a ouvert sa ferme Karrascol à Arras-en-Lavedan il y a cinq ans. « Tout a commencé en 2015, l’été était chaud et orageux et un de mes amis avait énormément d’escargots dans son jardin. Il voulait appliquer de l’anti-limaces. Je l’en ai dissuadé en lui expliquant que j’allais les cuisiner », se remémore avec le sourire Maddly Chaillous. En une soirée, elle en ramasse près de 200 et se lance dans une recette après avoir appelé son oncle et s’être renseignée sur Internet. Ce premier test réussi, elle se passionne pour l’animal après être tombée sur une publication de l’INRA sur la biologie de l’escargot. Titulaire d’une licence en tourisme, Maddly Chaillous travaillait alors dans l’hébergement touristique. « Au bout de dix ans, j’ai eu une prise de conscience, je ne m’intéressais plus à ce travail qui m’amenait à gérer beaucoup d’administratif. Je voulais aussi mieux me nourrir et suivre le cycle des saisons », explique en détail l’hélicicultrice. Elle entre alors en…
Karrascol : un élevage atypique
Maddly Chaillous est hélicicultrice depuis 2019 à Arras-en-Lavedan dans sa ferme Karrascol. Elle y élève chaque année 70 000 à 80 000 escargots et diversifie son activité avec des animations, des visites scolaires et pédagogiques.

Maddly Chaillous, à la tête de la ferme Karrascol © Lilian Cazabet - La Vie Economique