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Dordogne : Labopéra, coup de jeune(s) sur l’Opéra

Inviter tout un département à suivre une grosse production pour casser le mur de verre qui sépare l’opéra du grand public : c’est le défi très populaire que s’est fixé Labopéra. Un ballet de compétences, artistiques et techniques, s’organise au fil des répétitions et dans les coulisses de la fabrication, pour aboutir à un Carmen vraiment unique.

Labopéra

© Pexels

C’est une fabrique pas comme les autres : on y conçoit des opéras dans un esprit coopératif. Le réseau national La Fabrique Opéra fait émerger des projets en France. L’expérience menée à Grenoble il y a dix ans s’est étendue en Val de Loire, en Seine-et-Marne, dans l’Oise, les Hauts-de-Seine et en Alsace. Et la voici en Périgord, premier département de Nouvelle-Aquitaine à entrer sur scène avec Carmen, les 2 et 3 avril, au Palio de Boulazac (5 000 places assises, à moduler selon la situation sanitaire).

Un opéra mêlant amateurs et professionnels

C’est au format associatif qu’une poignée de passionnés, parmi lesquels des chefs d’entreprise comme Jean Vigier (groupe Vigier, Thiviers), réunis autour du président Denis Rozier, ont soutenu le projet de créer un opéra mêlant amateurs et professionnels du spectacle vivant. Lors du confinement passé sur sa terre d’origine, la jeune cheffe d’orchestre Chloé Meyzie a eu l’idée de rejoindre l’aventure Labopéra : celle qui est devenue directrice artistique de la version périgourdine de ce laboratoire d’opéra a réussi à fédérer les énergies, dans un esprit coopératif. Tous entendent garder le niveau d’excellence tout en démocratisant le contexte. Rien de mieux pour cela que d’associer la jeunesse locale. En plus des partenariats noués avec les collectivités, des établissements d’enseignement technique et professionnel sont impliqués depuis l…

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