Posséder son propre cabaret ? Cyril Laparre, 52 ans, en avait toujours rêvé sans oser sauter le pas. Ancien secrétaire général de la mairie de Lamonzie-Saint-Martin, le quinquagénaire vivait sa passion pour le music-hall par procuration en dirigeant Le Moonlight Cabaret, une compagnie itinérante de six danseuses, quand son emploi du temps lui en laissait le loisir. Une expérience très formatrice. Sur scène comme en coulisses, Cyril Laparre a appris le b.a.-ba du métier sur le tas, au fil des bonnes et mauvaises surprises. Derrière les strass et les paillettes, ce sont des collants à rapiécer, des micros à régler et des humeurs à gérer dans le feu de l’action. « J’avais une trentaine d’années quand j’ai créé Le Moonlight Cabaret avec une poignée de bénévoles », explique-t-il. L’aventure a duré vingt ans. Le destin a-t-il cherché à lui donner rendez-vous ? En septembre 2019, alors qu’il s’apprête à rejoindre le cabinet d’un député périgourdin comme attaché parlementaire, Cyril Laparre apprend que le Music-Hall, le cabaret créé par Bernadette Biato, décédée en fin d’année 2017, est placé en liquidation judiciaire.
Je me suis dit : quitte à diriger une troupe, autant en faire mon métier
Cyril Laparre, créateur du cabaret Le Bambino © Loïc Mazalrey – La Vie Economique
Temple du glamour bergeracois
Alor…