Foie gras du Gers, mayonnaise aux truffes de Cahors, blinis préparés dans le Tarn, boudin de porc noir de Bigorre, truite des Hautes-Pyrénées… En ce mois de décembre, les rayons de Minjat (« manger » en occitan) prennent une allure festive. « La période de Noël est cruciale. En décembre, le chiffre d’affaires est supérieur de 50 % à celui des autres mois de l’année », confie Cyril Picot, président du magasin de produits locaux en circuit court qu’il a ouvert en 2018 avec deux associés : Anton Dmitriev et David Pagès.
Tous deux fils d’agriculteurs, Cyril et Anton, qui s’étaient rencontrés lors de leurs études au lycée hôtelier de Toulouse, avaient l’envie de valoriser le travail de leurs parents et des agriculteurs locaux. Aujourd’hui, Minjat propose plus de 2 500 références permanentes et travaille en direct avec plus de 350 agriculteurs. « C’est notre façon de faire notre part et d’aider les agriculteurs à retrouver de la fierté », affirme le président.
Des prix compétitifs

©Adrien Nowak / La Vie Economique
La promesse de Minjat ? Des prix compétitifs. « Manger local ne coûte pas forcément plus cher », martèle l’entrepreneur. « Nous proposons par exemple un poulet du Gers, qui a couru plus de 100…