Ces accords, qui interviennent dans un contexte de décarbonation, permettront d’anticiper les besoins des entreprises en matière d’électrification et l’installation d’infrastructures et de réseaux adaptés. Pour Pierre Nerguararian, président du GIP, renforcer la capacité et la puissance électrique du bassin de Lacq est aujourd’hui indispensable, afin de soutenir l’attractivité industrielle du territoire et être à même d’accueillir les projets électro-intensifs attendus dans les prochaines années. « Nous ne pourrons pas développer l’ensemble de ces projets, en particulier celui porté par Elyse Energy, si nous n’avons pas les mégawatts nécessaires », souligne ce dernier, qui estime les besoins du bassin de Lacq à 500 mégawatts d’ici 5 à 10 ans, soit l’équivalent de la production d’une « petite centrale nucléaire ».
L’électrification renforcée avec RTE et Enedis
Le GIP Chemparc, dont la mission est d’attirer de nouvelles industries sur le bassin de Lacq et de veiller à leur développement, a signé deux conventions de partenariat distinctes avec RTE et Enedis.