Pour la deuxième année consécutive, la coupe du monde de VTT fait escale à Loudenvielle. Le village de 400 habitants accueille du 6 au 8 septembre une étape de la coupe du monde de VTT descente et enduro. Près 1 000 coureurs vont investir les pistes de VTT du bike park de Loudenvielle. Pour le directeur du Pyrénées Bike Festival, qui s’est vu confier l’organisation de cette étape coupe du monde, « c’est important pour la vallée, il y a 6 ans nous n’avions pas de pistes de VTT et en 2018 nous avons accueilli pour la première fois une manche du championnat de France. Nous sommes un petit poucet dans cette coupe du monde face aux grosses stations alpines, mais nous allons proposer de belles choses sportives ».
Retombées économiques
Michel Pélieu, le président du département des Hautes-Pyrénées, présent lors de la conférence de presse de présentation qui s’est tenue à Loudenvielle le 5 septembre dernier, a souligné l’importance de l’événement : « Nous avons fait le choix de nous diversifier par le sportif. Le VTT est un élément de développement avec des retombées économiques significatives qui génère des séjours dans la vallée et de la consommation sur le territoire. Le département bénéficie de cet événement avec des heures de télévision et une bonne image véhiculée ». L’accueil de cette étape coupe du monde, qui représente un budget de 800 000 euros, dont 250 000 euros apportés par la commune, 50 000 euros par le centre Balnéa et 50 000 euros par le Département. 50 000 visiteurs sur 4 jours cumulés avaient fait le déplacement l’an dernier. « C’était une première et nous avons le sentiment depuis jeudi qu’il y a plus de monde cette année », a ajouté Ludovic Henri.
Diversification par le sport
La station de ski de Peyragudes se dit pleinement associée à cette étape coupe du monde. « Notre télécabine Skyvall est un support de l’événement et permet de suivre le parcours de descente. C’est aussi un tremplin économique quand le ski est tourmenté. Nous avons la chance de recevoir une coupe du monde qui fait rayonner la station dans les Pyrénées », a souligné Laurent Garcia, le directeur général de la station de Peyragudes. « C’est un axe de diversification et c’est important pour l’avenir économique de la vallée », a conclu Ludovic Henri.