Pénétrer la Maison Escarnot est un voyage pour les sens. Le premier touché est l’odorat. Le doux parfum du chocolat vous saisit et vous ramène en enfance. Puis la vue. On admire la forme des œufs, des poules et autres lapins de Pâques qui trônent dans la vitrine. On s’en voudrait presque de les manger. Mais Cyril Escarnot et son équipe insistent. Il faut goûter pour comprendre. Alors, le toucher prend le relais pour saisir l’objet. Et l’ouïe, pour entendre le doux craquement sous la dent. Le goût est finalement le dernier sens à en profiter. Mais sa patience est largement récompensée.
De chez Castan à Saint-Loup-Cammas
Les créations de Cyril Escarnot sont unanimement saluées. À tel point que certains clients viennent même depuis Toulouse pour les déguster. Il faut dire que le jeune homme de 36 ans n’est pas un novice. « J’ai passé sept ans chez Claire Castan à Toulouse qui m’avait nommé chef chocolatier », raconte celui qui s’était pourtant orienté vers un BEP mécanique automobile après le collège…