Agent commercial indépendant, chargé d’affaires pour Pyrénées Jet mais également pour l’agence PCR communication, spécialisée dans le milieu industriel… Des casquettes, Stéphane Dusmestre n’en manquait pas. Depuis quelques semaines, il en a pourtant ajouté une nouvelle et elle sied parfaitement à son énergie qui est de celle qui galvanise les troupes. Figure qui assure le lien entre les membres du tout récent Pyrénées Club Affaires 65/64, il a participé à sa création et des réseaux de chefs d’entreprises, celui-ci est certainement un des plus atypiques puisqu’il existait bien avant d’être officiellement acté.
DE 10 À 40 EN QUELQUES SEMAINES
Président du club affaires depuis quelques semaines, Loïc Alfieri revient sur cette aventure débutée en mars dernier : « On était un groupe de copains, on se réunissait le soir autour d’un verre pour discuter de tout et surtout des problématiques professionnelles de chacun. On a pris l’habitude de se retrouver dans les locaux de chez l’un ou l’autre, on échangeait nos contacts mais c’était très informel ». Les liens se nouent, s’entretiennent via un groupe de discussion sur WhatsApp, des membres s’ajoutent au fil du temps, avant tout des amis eux aussi chefs d’entreprises. « Début avril on était dix, on s’est très vite retrouvés à une quarantaine », se souvient Stéphane Dumestre.
UNE APPLI POUR GARDER LE CONTACT
Des liens qui évoluent et se resserrent jusqu’au mois de septembre où l’évidence s’impose : pourquoi ne pas fédérer cette belle entente à travers un club d’affaires ? Il n’en faut pas plus pour que l’association soit créée dans la foulée et son bureau la représente bien : « Loïc Alfieri, du concessionnaire Toyota, est le président, Clément Cazaux de la Cave à vins de Juillan est le trésorier et Pierre Sempé, photographe, le secrétaire », précise Stéphane Dumestre. Une équipe aux multiples facettes où il intervient comme responsable du protocole, organisant les soirées et, bien sûr, assurant la communication entre tous les membres du groupe. Là encore, le club se démarque et reste fidèle à son support préféré : le smartphone. « On a gardé cette habitude mais on utilise désormais l’application Ki&Ki », souligne le chargé d’affaires.
L’ ADHÉSION : 50 EUROS À L’ANNÉE !
Un statut officiel qui ne change finalement pas grand-chose à ce que ces amis faisaient déjà. L’adhésion a été pensée comme un point anecdotique, 50 € à l ’année : « On n’est pas rémunérés et ce n’est vraiment pas le but. Tout le monde n’a pas 2 000 € de trésorerie à mettre dans un club. Par contre chacun paye sa part aux soirées ! », s’amuse Stéphane Dumestre. Et ces fameuses soirées s’inscrivent dans la même ligne avec des repas concoctés par des membres, notamment Idy et Seni Gueye de la boulangerie Ange qui exerce également comme traiteur. Pyrénées Club Affaires 65 /64 ne se sent en concurrence avec aucun autre réseau, ici c’est d’abord l’état d’esprit qui prime.
NOUVEAUX MEMBRES SOUMIS AUX VOTES
L’entrée d’un nouveau membre ne se fait que par parrainage et là encore, il faut qu’elle soit votée à l’unanimité, via l’application. La raison est limpide lorsque Stéphane Dumestre l’avance : « Je vais vouloir parrainer quelqu’un, imaginez qu’un des membres a eu un litige avec il y a cinq ans. Je ne suis pas au courant et ça ne peut que mettre une mauvaise ambiance dans le club. Là au moins, on est au top ». Une philosophie à laquelle Loïc Alfieri fait écho : « Pour recommander les gens, il faut les connaître et personnellement. Connaître untel de par son activité c’est une chose mais échanger avec lui sur des problématiques qui peuvent être personnelles, ça en est une autre ». Autre règle : une personne, un métier. Et si elle ne participe réellement pas pendant quelques mois, elle est invitée à quitter les lieux… « Gentiment bien sûr ! »
Lors des repas, 2 euros sont récoltés au profit de l’association » Clément Petit Prince «
Pyrénées Club Affaires est une belle vitrine qui réunit les entre- prises du 65 et du 64, allant des TPE aux grosses sociétés mais en y incluant les travailleurs indépendants. Cabinet d’assurances, agence immobilière, office notarial, professeur de golf… La dynamique est basée sur des valeurs communes qui font la différence et se retrouvent dans une implication qui résume presque l’identité de ce club affaires d’exception : lors des repas, 2 € sont récoltés auprès de chaque membre pour former une cagnotte qui sera reversée à l’association « Clément Petit Prince ». Une action de sou- tien qui était une évidence pour Stéphane Dumestre : « Clément est un enfant qui a une maladie auto-immune très rare, lorsqu’il est né il avait une espérance de vie de 3 ans, il en a 10 aujourd’hui. Ça nous tenait à cœur de participer, avec nos petits bras certes, mais c’était important de s’investir ». S’il n’a que deux mois d’existence officielle, ce club affaires est porté par quelque chose de millénaire, la puissance de l’amitié et c’est définitivement le plus solide des contrats.
