Richard Boyer est directeur de la Socra, implantée depuis 1964 à Marsac-sur-l’Isle et à Paris, qui emploie 40 restaurateurs du patrimoine (mosaïques et parements, sculptures en pierre, décors en métal) et réalise 5,5 millions d’euros de chiffre d’affaires. Il a présenté les travaux réalisés durant cinq ans pour ce chantier. L’histoire avec Notre-Dame commence en 2017, avec le marché de restauration de la flèche, incluant les statues qui se trouvaient à sa base : des miraculées puisqu’elles ont été déposées en avril 2019… quelques jours avant le drame. « Nos compagnons sont aussi intervenus sur le site pour la phase de sécurisation des décors en pierre, pendant un an, sur les pignons qui menaçaient de s’écrouler. »
Sur appel d’offres, la Socra est intervenue sur la reconstruction, de 2021 à 2024, pour la dépollution de 30 000 m2 de parements, sur des chantiers test dans deux chapelles pour établir le protocole à appliquer durant les travaux, sur la restauration des sculptures pierre de la sacristie et du tapis de sol en marqueterie de marbre, dans le chœur, impacté par les gravats de la toiture qu’il a fallu « désincruster ».
Des statues déposées de justesse
Dix compagnons ont ainsi travaillé sur place pou…