Couverture du journal du 20/04/2024 Le nouveau magazine

Saint-Astier – Tant de richesses voisines

En réunissant les chefs d’entreprises installées dans le périmètre de l’intercommunalité, le président de la CCIVS Jean-Michel Magne et la maire de Saint-Astier Élisabeth Marty ont retracé l'évolution du parc d’activités Astier Val’.

© SBT - La Vie Économique

Le parc d’activités Astier Val’ a grandi depuis sa création, en 2008, pour accueillir l’entreprise d’isolants Isoa, aujourd’hui disparue. Au bord de la RD 6089, le bâtiment de 6 000 m2 est occupé depuis 2012 par le GIE Salsa (entreprises Elp, Coopéré et BCB), site administratif et logistique du premier distributeur français de fournitures pour salons de coiffure. La Communauté de communes Isle Vern Salembre continue de développer la ZAC proche de l’autoroute. Les travaux de viabilisation effectués en 2015, pour 2,50 M€ HT, ont favorisé l’implantation du siège de Beauty Success (Novi) dès 2016 avec un bâtiment de 13 000 m2 sur 3,3 ha. Dans le sillage de ce groupe, le transporteur Big Big s’est d’abord installé dans un bâtiment de 4 460 m2 avant de se développer en achetant 2,19 ha en 2021 pour construire un bâtiment de 3 000 m2, partie bien visible d’une croissance riche de 138 collaborateurs et 200 véhicules sur quatre sites.

Des fouilles et des friches

2019 a marqué l’arrivée du leader français d’installations électriques des salles de cinéma, Siteb, dans un bâtiment de 300 m2, sur 2 000 m2. SO Reso s’installe en 2021 dans un bâtiment modulaire, sur 2 400 m2, pour déployer des installations de réseaux, télécommunications et éclairage public, avec 15 salariés.

De nouveaux venus ont choisi ce parc, comme Olivier Joseph avec JosBox24 pour son activité de stockage avec 350 m2 de box à louer aux particuliers et aux entreprises, sur plus de 1 000 m2 de terrain ; ou encore Les jardins périgordins déplacés depuis Jaure pour évoluer sur près de 2000 m2 de terrain pour 270 m2 construits, avec 5 salariés. Le projet SBI, concepteur d’outils et solutions pour le bâtiment et l’industrie est bien avancé, 230 m2 sur un terrain de près de 2000 m2.

Quelques cailloux sont venus ralentir l’avancée de certains projets. La découverte de vestiges archéologiques a gelé des parcelles ? Novi y crée une centrale photovoltaïque en autoconsommation sur 1,3 hectare, avec 600 modules au sol sur plots. Et l’opposition de riverains a bloqué un projet d’installation. Enfin, à l’heure des limitations d’artificialisation des sols et de valorisation des friches industrielles, l’îlot Marbot, inondable, ou encore l’ancien site Aster restent des vestiges d’une industrie chaussante qui a marqué l’histoire de la vallée.

Avec 15 ha de terrains vendus, une dizaine d’entreprises implantées pesant 300 emplois, Astier Val’ dispose encore de 4 ha dans ce secteur stratégique proche de l’échangeur 14 de l’A89. Collectivités et acteurs économiques cultivent des liens pour inciter les entreprises à « pousser à l’ouest  » de l’agglomération périgourdine.