Couverture du journal du 06/04/2024 Le nouveau magazine

Tarbes ville olympique !

Les Hautes-Pyrénées accueilleront la flamme olympique des JO de Paris 2024. Si le parcours et les relayeurs restent à définir, Tarbes et le pic du Midi seront de la fête.

Tarbes

Tony Estanguet et Michel Pelieu, deux présidents en forme olympienne ©DR

Si la liste des départements dans lesquels la flamme olympique fera son passage est encore en cours d’élaboration, les Hautes-Pyrénées en feront bel et bien partie. Et dans les yeux de Michel Pélieu, président du Département, elle brille déjà : « Tarbes sera une ville étape, avec un passage de la flamme à l’Usine des Sports ». Une annonce faite aux côtés de Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux de Paris 2024. Ce dernier affichait la même mine réjouie : « Ce n’est pas tout à fait officiel mais on fait confiance au Département », s’est amusé l’ancien champion. « C’est aussi pour ça qu’il y a cette notion de partenaire, quand il propose Tarbes, ça fait du sens, on y est très favorables. On en est ravis mais aussi très fiers. »

UN PARCOURS DE LA PLAINE AUX SOMMETS

Le programme des différentes étapes du parcours n’en est qu’à son ébauche et il sera dévoilé au printemps prochain : « Le but est de valoriser le sport et le territoire, faire du passage de la flamme une belle fête ». Avec un cadre fait de montagnes, de coteaux et de plaines, Michel Pélieu souhaite « que ces trois étages voient passer la flamme et qu’elle aille au pic du Midi ». Un parcours à définir, tout comme les relayeurs qui seront des sportifs, bien sûr, mais aussi des « anonymes » pour les distances les plus courtes.

On ne pouvait pas se tenir éloignés d’un tel événement

Avec un ticket d’entrée fixé à 150 000 € HT, certains départements ont émis des réserves pour accueillir le passage de la flamme. La question ne s’est pas posée en ces termes pour Michel Pélieu : « Nous aurions eu un sentiment de culpabilité si elle n’était pas passée par le département pour des considérations purement financières, ne serait-ce que par égard aux champions qui sont dans notre département et qui eux aussi étaient demandeurs. On ne pouvait pas se tenir éloignés d’un tel événement, alors certes 180 000 €, puisqu’on ne récupère pas la TVA sur ce type d’investissement, c’est toujours cher mais c’est epsilon par rapport à ce que ça représente. Et fractionnés sur trois ans, ça reste quelque chose de tout à fait absorbable ». Un montant dont Tony Estanguet a resitué le contexte : « Le CO est une organisation privée, nous sommes une association 1901 financée à 97,5 % par l’argent privé, sur la partie olympique on l’est à 100 %. On ne fera pas de bénéfices, tout l’argent généré grâce aux jeux sera réinvesti dans leur organisation, donc ce montant a été pensé pour ».