La Vie Economique : Comment vous est venue l’idée de lancer la plateforme Akewatu ?
Julien Martel : « J’ai vécu longtemps à Paris et j’allais fréquemment surfer au Cap-Ferret. C’était compliqué d’acheter ou vendre une planche neuve ou d’occasion car il y a peu de magasins sur Paris et acheter une planche d’occasion sans la voir n’est pas pratique. J’ai demandé à Nicolas Drouet, propriétaire d’un surf shop au Cap-Ferret, pourquoi il ne vendait pas en ligne. Il m’a répondu qu’il avait essayé puis arrêté car ce n’est pas son métier notamment pour la gestion du transport et aussi car il n’était pas un spécialiste du web. Cela m’a rappelé l’histoire des librairies concurrencées par Amazon car elles n’avaient pas su s’adapter à la vente en ligne. Aujourd’hui il y a beaucoup moins de librairies. Ma frustration de ne pas pouvoir acheter et vendre facilement combinée à l’expérience ratée de vente en ligne de Nicolas en tant que commerçant de proximité sont les fondements d’Akewatu. »
LVE : Quels en sont les principes de fonctionnement ?
J.M. : « Avec Nicolas Drouet, nous nous sommes lancés sur la vente de planches de surf d’occasion en France en 2017. Nous proposons aux particuliers d’amener leur planche dans l’un de nos 120 magasins partenaires en France pour qu’elle soit certifiée par un professionnel. On peut aussi faire une validation par vidéo. Une fois classée d’ « état correct » à « neuf », la planche est proposée sur le site. Dès qu’elle est vendue, le particulier la ramène au magasin qui se charge de l’expédition avec un bon de transport automatisé et le service de l’un de nos transporteurs partenaires. Nous percevons une commission sur l’opération. Il y a deux ans nous avons lan…