Sur les 142 000 cancers détectés en France chaque année, une bonne part est liée à des facteurs évitables (tabac, alcool, habitudes alimentaires, sédentarité) et, s’agissant du cancer du sein, le dépistage précoce permet d’envisager des traitements moins lourds et une reprise du travail dans de meilleures conditions : dans 9 cas sur 10, un cancer du sein guérit lorsqu’il est repéré assez tôt.
Le médecin du travail a un rôle dans le dispositif de repérage et d’accompagnement
En Dordogne, le programme Vitalis portant sur les femmes de 50 à 74 ans affiche un taux de participation de 50 % et permet de révéler 180 cas par an. Le service de santé au travail et le Comité féminin Dordogne ont réuni des intervenants dans le cadre d’Octobre rose pour aborder plus particulièrement le thème de la prévention et de la reprise d’activité, qui concerne aussi la sphère de l’entreprise : le médecin du travail a un rôle dans le dispositif de repérage et d’accompagnement. Le docteur Loze rappelle la dimension préventive de sa mission et la contribution au dépistage, mais aussi l’aide à la réinsertion.
ATTENTION AU TRAVAIL DE NUIT
Si le Danemark reconnaît le cancer du sein comme maladie professionnelle lorsque la femme concer…