Selon la note de conjoncture publiée par l’Insee, le 13 octobre 2020, la baisse de l’emploi salarié est plus marquée dans la fonction publique (- 0,8 %, soit – 4 000 emplois) contrainte à restreindre le renouvellement de contrats à durée limitée (contractuels, vacataires, etc.), que dans le secteur privé (- 0,5 %, soit 8 100 emplois). Si à partir du 11 mai, l’assouplissement des restrictions a permis à l’activité de redémarrer, sur le marché de l’emploi, seul l’intérim bénéficie de cette reprise au second trimestre. Et son rebond de 36 % (+ 13 600 emplois) ne compense pas la chute historique de 42 % du trimestre précédent. Les offres d’emploi sont en baisse de 39 %, alors que, dans le même temps, le nombre de demandeurs d’emploi augmente de 6,9 %.
Le recours à l’activité partielle recule, quant à lui, nettement pour atteindre, en juin, 6 % des salariés du secteur privé. Au total, de mars à juin, les salariés néo-aquitains cumulent plus de 100 millions d’heures d’activité partielle pour un montant d’indemnisation de 1 milliard d’euros, positionnant la Nouvelle-Aquitaine en cinquième position au niveau national pour le volume d’heures indemnisées. Au troisième trimestre, la plupart des secteurs ont progressivement retrouvé un niveau d’activité proche de celui d’avant-crise, mais certains restent pénalisés par les effets de la crise sanitaire (transport aérien de voyageurs, hébergement et restauration, activités culturelles, etc.).