La date de création de l’Académie avait tout du symbole. Le 21 novembre 1983, 200 ans jour pour jour après le premier vol en montgolfière par Pilâtre de Rozier et le Marquis d’Arlandes au-dessus de Paris. Cette idée fut l’œuvre d’André Turcat, connu pour avoir été le chef des essais du Concorde. C’est lui qui a fondé l’Académie nationale de l’Air et de l’Espace. « Au fil du temps, on a enlevé le mot ‘nationale’ et on s’est ouvert à une quinzaine de nationalités » raconte Michel Wachenheim, l’actuel président de l’AAE qui compte aujourd’hui 380 membres.
Transmettre le savoir-faire
À l’origine, l’AAE regroupait surtout des retraités de l’aéronautique. « L’idée était de conserver le savoir-faire » explique Michel Wachenheim, lui-même ancien directeur général de l’aviation civile. « Aujourd’hui, on essaie surtout de diffuser notre savoir vers les jeunes générations. On coopère avec le monde de l’enseignement mais aussi avec les industriels. On fait la liaison. » Des formations par le débat sont également proposées lors des « Entretiens de Toulouse » qui se déroulent à l’ISAE Supaéro.
La technologie est inconto…