Sourire aux lèvres et bras musclés levés en l’air. La bouille de Léon Marchand s’affiche partout dans les couloirs des Dauphins du TOEC. Les Unes de L’Équipe se collectionnent. « On attend encore celles des Jeux, notamment celle où il éteint la flamme en costume. Quelle classe ! » Michel Coloma, le directeur général du TOEC ne peut réprimer sa fierté. Lui qui a vu débarquer le jeune Léon à l’âge de 6 ans sur l’Île du Ramier, dans le sillage de ses parents, tous deux nageurs professionnels.
Son bassin des JO est espéré
Une décennie et demie plus tard, le jeune blondinet a bien grandi et est devenu une icône mondiale en l’espace de quelques jours. Quatre médailles d’or, cinq breloques au total en ajoutant celle en bronze du relais. Du jamais vu pour un Tricolore aux JO. « On savait qu’il l’avait en lui », note Michel Coloma qui se souvient, ému, que tous les autres sports se sont arrêtés à Paris pour la finale du 200 mètres papillon du Toulousain. Un moment de sport passé à la postérité qui pousse les TOEC à vouloir conserver le bassin des exploits de Léon Marchand.
Les piscines des Jeux vont en effet être démontées une fois les Jeux Paralympiques terminés (8 septembr…