Qualifier Aéroprotec de « sous-traitant » aéronautique est somme toute exact, mais pour autant, le terme déplaît à Thierry Haure-Mirande. Le PDG de cette entreprise spécialisée dans le traitement de surface pour l’industrie aéronautique, connu (aussi) pour son franc-parler n’apprécie d’ailleurs pas davantage le mot « donneurs d’ordre » : « Nous avons tout autant envie de travailler avec ces derniers, qu’eux avec nous », tient-il à rappeler depuis le siège du groupe, à Pau. De fait, ce dernier mesure combien l’activité de niche et le savoir-faire d’Aéroprotec sont aussi rares qu’indispensables à la bonne marche de la filière.
4 sites de production
« Officiellement numéro 2 » sur le marché français, l’ETI béarnaise qui affiche 30 millions d’euros de chiffre d’affaires, a su imposer son expertise auprès d’Airbus, Safran, Embraer ou encore Dassault. Avec ses quatre sites de production, à Pau et Uzein en Béarn mais également à Saint-Nicolas-de-Redon (44), ainsi qu’en Tunisie à travers sa filiale Aérotech créée en 2006, Aéroprotec possède aux yeux de son dirigeant « le spectre stratégique complet et la connaissance parfaite des marchés » pour apporter des solutions à chacun de ses partenaires. Le fruit, au regard de son histoire, non…
