En effet, la guerre en Ukraine a des effets sur les coûts et les délais d’approvisionnement. Avant l’invasion russe, l’Ukraine, avec notamment les aciéries de Marioupol, était un des premiers fournisseurs d’acier brut d’Europe. Dès lors que le pays a dû couper ses voies d’approvisionnement, tous les constructeurs se sont rabattus sur les usines allemandes et turques, qui produisent un acier de très bonne qualité. Cela a créé un énorme goulot d’étranglement chez les fournisseurs qui se sont rapidement retrouvés dans l’incapacité d’honorer leurs commandes dans des délais classiques. Ce phénomène touche l’ensemble des chantiers de construction européens qui n’ont pu être approvisionnés avant le début de la guerre. Tous accusent un retard d’environ 3 mois. C’est ce qui se passe ici sur le chantier de Camélat dont la mise en service a été décalée à la fin du 1er trimestre 2024.
