D’une famille à l’autre : la menuiserie familiale créée en 1949 par Robert puis gérée par Gilles Barbarie est une affaire aujourd’hui pilotée par Didier et Odile Chemin et leur fils Yann. Rien ne les destinait a priori à rejoindre le Périgord. Dans le nord de la France, Didier Chemin s’est spécialisé en 1984 dans le recyclage de palettes, entrant en 1996 dans le groupe Suez avec cette compétence. C’est lors de la mise en vente de cette branche par le groupe que la rencontre a eu lieu avec la famille Barbarie : si l’affaire ne s’est pas faite dans ce sens-là, la prise de contact a facilité le lien, deux ans après, quand l’entreprise périgourdine s’est mise en quête d’un repreneur. Arrivé en février 2016 comme directeur général, Didier Chemin a finalisé la reprise en octobre 2017, le temps nécessaire pour mûrir et préparer l’avenir des deux outils alors à sa disposition : Barbarie Palox, à La Chapelle-Faucher, et Marquet emballage, à Quinsac, pour les palettes (450 références), cœur de métier du repreneur. Le site périgourdin devient le point d’ancrage d’un groupe baptisé Sylvatek et qui intègre Beynel Palox…
Barbarie, de la palette au Palox
Le nom est entré dans le vocabulaire courant et les clients parlent d’un Barbarie plutôt que d’un Palox : une référence. L’entreprise basée à La Chapelle-Faucher accélère son développement, avec une orientation à l’international.

De gauche à droite, Pascal Fournier, Yann, Odile et Didier Chemin © D. R.