La foule des grands jours était présente pour l’inauguration du nouveau site de l’Agropole à Damazan. Malgré un soleil de plomb et une chaleur écrasante, ils étaient plus de 200 pour l’événement le 5 septembre dernier. Michel Masset, maire de Damazan et président de la communauté de communes, a pu notamment compter sur la présence de la présidente du Conseil départemental, Sophie Borderie, le président de la CCI, Frédéric Péchavy, le président de la Chambre de Métiers et d’Artisanat, Jean-François Blanchet, maire de Villeneuve-sur-Lot, Guillaume Lepers, ainsi qu’Alain Rousset, président de la région Nouvelle-Aquitaine et même le président du SUA, Jean-François Fonteneau.
LA MÉMOIRE DE JEAN FRANÇOIS-PONCET
Du beau monde pour un moment qui fleurait bon l’histoire locale et les grandes figures du territoire. En effet, la mémoire de Jean François-Poncet planait au-dessus de cette inauguration et il a évidemment été cité à plusieurs reprises, lui qui était à l’origine de l’installation de l’Agropole à Estillac en 1989. L’ambition était de favoriser l’émergence d’une filière industrielle agroalimentaire dans un département à forte vocation agricole. 34 ans plus tard, les 60 hectares du site age- nais étant lotis, l’idée de l’essaimage du concept a été retenu : ainsi est né Agropole Confluence.
L’AGROPOLE EN CHIFFRES
117 entreprises
2 750 emplois
60 hectares
750 millions de chiffres d’affaires cumulés
Plus grande pépinière agroalimentaire d’Europe
DAMAZAN, NOUVEAU CŒUR DE L’AGROPOLE
C’est peu dire que le Confluent, avec sa sortie autoroutière à Damazan, jouit d’une attractivité certaine ces dernières années. Après l’arrivée de Biocoop, de Valoregen, de la plateforme Emmaüs, c’est au tour de l’Agropole de s’installer sur ce territoire en plein essor. Avec un budget général de 850 000 euros et un aménagement réalisé par l’architecte François de la Serre, Agropole Confluence est un site qui a de quoi susciter des vocations. Il comprend des cellules de production de différentes superficies (de 200 à 800 m2) ainsi que des bureaux pour une superficie totale de 3 200 m2. Sur ce lieu, seront également proposés un espace de travail partagé, une salle de séminaire et une innovation : une cuisine show-room professionnelle disponible à la location pour les start-ups intéressées. L’encadrement de l’Agropole sera quant à lui dupliqué sur Confluence avec les outils suivants : Agrotec, le centre d’innovation technique et Plus 10, l’incubateur agroalimentaire.
VERS DE NOUVEAUX AGROPOLES ?
Ce n’est un secret pour personne dans les milieux politico-économiques : avec l’essaimage d’Agropole à Damazan, d’autres territoires se sont mis sur les rangs pour reproduire cette initiative, ceci expliquant aussi le grand nombre d’élus présents à l’inauguration. Après quelques discours prudents sur le sujet, c’est Alain Rousset qui n’a pas hésité à évoquer cette hypothèse en prenant les élus locaux à témoin : « Si on ne réfléchit pas à la valeur ajoutée et aux circuits courts, on attendra Godot (référence à la pièce En attendant Godot de Samuel Becket NDLR). Il faut créer ce que la société attend : des produits plus sains et un par- cours de production plus sain. Pourquoi ne pas développer dans tout le département d’autres projets et d’autres accueils de ce type ? ». Devant une assistance groggy par la chaleur mais très attentive pour autant, le président du Conseil régional parlait d’or. Et Alain Rousset de conclure : « Cette inauguration a été mon petit bonheur du jour ». Gageons que ses mots auront fait le bonheur de ceux qui les ont entendus.
AGROPOLE CONFLUENCE EN BREF
10 cellules de production de 200 à 800 m2
À partir de 6 € le mètre carré
3 sociétés déjà installées :
∙ On Tap Cocktails, vainqueur du Tremplin des start-ups 2023 : production de cocktails à la pression.
∙ Diva Flora : société de soins et bien-être dans le domaine des compléments alimentaires et de la cosmétique
∙ Logic’Intérim : agence d’intérim spécialisée dans les métiers de l’industrie.
Installation du service développement économique de la Communauté de communes du Confluent et des Coteaux de Prayssas et d’une antenne du Campus Numérique 47