Depuis leurs nouveaux bureaux, au sein de la technopole paloise Hélioparc, Marie Pru et Carla Lacoste-Bourgeacq n’ont plus que quelques finitions à apporter pour être tout à fait installées. Mais qu’importent les détails restants, les deux fondatrices du laboratoire LBP sont bel et bien lancées dans leur aventure entrepreneuriale. Pour preuve, leur entreprise de recherche et développement de cosmétiques n’a que quelques mois d’existence et pourtant, le réseau Cosmetic Valley, coordinateur national de la filière parfumerie et cosmétique, a d’ores et déjà validé son adhésion et par là même, sa légitimité.
De la « cosmétique clean »
Jusqu’ici, Marie Pru et Carla Lacoste-Bourgeacq étaient chargées de formulation dans une entreprise reconnue de production de cosmétiques, située en Béarn. « Une PME familiale » selon elles, qui leur a permis d’étendre leurs compétences et leur donner envie de se lancer. « Nous souhaitons participer à l’innovation cosmétique », resitue Marie Pru. « Mais, aussi, y mettre notre touche et nous différencier : nous voulons pousser les curseurs de la chimie verte et de la cosmétique clean au maximum, qu’il s’agisse de naturalité, de circuit court, d’upcycling… Nous voudrions également développer une gamme blanche, c’est-à-dire des châssis de formule prêts à l’emploi. »
D’une idée à un produit
À l’écoute des porteurs de projet, « même les plus petits », et des professionnels de la cosmétique désireux de développer un concept, le laboratoire LBP concrétise une idée en produit. « Nous établissons un cahier des charges avec nos clients : le concept scientifique, le concept marketing, les coûts, le nombre de produits, les parfums, le packaging…, précisent les dirigeantes. Ensuite, nous entrons dans notre cœur de métier : la partie formulation. Une fois celle-ci validée, nous nous occupons de la partie réglementaire et enfin, nous dirigeons nos clients vers nos partenaires pour la production. » Pour l’heure, si Marie Pru et Carla Lacoste-Bourgeacq sont davantage dans la phase nécessaire de prospection, elles ne manquent pas d’ambition et ne s’interdisent pas, un jour, de développer leur propre marque de cosmétique…