Couverture du journal du 20/04/2024 Le nouveau magazine

Ekonolocal, des ventes privées de proximité

Avec Ekonolocal, Pascal Percheron a l’objectif de relier TPE et « consomm’acteurs » de Périgueux.

Pascal Percheron, créateur d'Ekonolocal

Pascal Percheron, créateur d'Ekonolocal © SBT

« Expert en méthodes commerciales », Pascal Percheron s’est installé en Périgord en 2005 après une séquence de 15 ans aux NMPP alors en pleine mutation. Il choisit de se lancer en 2010 dans une activité indépendante, évolue dans divers secteurs et enseigne dans les écoles de la CCI Dordogne. « Travaillant sur le marketing et la communication, je dois apporter des solutions innovantes aux entreprises que je rencontre, toutes techniques que je détaille sur ma chaine YouTube. Je me suis inspiré des influenceurs qui recrutent des abonnés à une newsletter pour leur envoyer des propositions… Je l’ai transposé pour un flux économique de proximité. »

Il vient d’arrêter ses activités, sauf son discret club d’affaires, pour lancer son outil de prospection : Ekonolokal qui a vocation à amener de nouveaux clients vers les entreprises grâce à des offres de vente privée. Cela consiste à définir pour une année douze ventes adaptées à l’activité en question (saisons creuses pour un parc de loisir par exemple). La prestation correspond à la réalisation des douze visuels, puis une cotisation mensuelle.

OFFRE COMPLÉMENTAIRE

Le dirigeant a lancé son projet le 15 septembre et compte déjà 27 partenaires (agence immobilière, garage, opticien, assureur, bien-être…) pour 150 espérés à terme. L’ensemble des offres s’adresse plutôt à des « consomm’acteurs » situés dans les 50 km, attachés aux filières courtes et aux emplois locaux, soucieux de leur pouvoir d’achat. En s’abonnant gratuitement au magazine digital Ventes privées Périgueux, ils accèdent à un choix mensuel de réductions appliquées par les partenaires sur présentation de l’inscription (scan d’un QR code pour s’abonner, politique RGPD acceptée). « Avec ces abonnés, je représente l’équivalent d’un CSE de 237 salariés, l’idée étant d’arriver à 3 000. Si on garde la comparaison, ils trouveront autre chose que les parcs d’attraction nationaux : l’idée est de rester en proximité. » En faisant l’affaire des partenaires locaux.

LICENCE DE MARQUE ET NON FRANCHISE

Le versant professionnel de Vente privée Périgueux devrait se décliner dans d’autres villes et départements. « Si ça fonctionne ici, ça marchera partout… » sourit celui qui espère développer en licence de marque, et non en franchise, ce projet pour l’heure artisanal. « Une application telle que je l’imagine coûte 80 000 euros, je dois d’abord conquérir Périgueux, puis Bergerac l’an prochain, Angoulême et Brive. »