En mai dernier, Essor levait 35 millions d’euros avec l’ambition affichée de devenir leader de l’immobilier transformé. Moins d’un an plus tard, les propos de cet opérateur global de l’immobilier professionnel sont davantage mesurés, alors que sa croissance externe se retrouve freinée par la conjoncture. Depuis le siège de l’entreprise, près de Pau, David Pouyanne ne peut que le constater : « Les perspectives sont peu encourageantes ». Le fondateur et président exécutif de cette société à forte croissance créée en 2006, qui affichait 120 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2023, est réaliste mais pas forcément pessimiste. « L’investissement immobilier, qui a été notre mamelle pendant 10 ou 15 ans, va sans doute être plombé pour plusieurs années », resitue-t-il, précisant que l’immobilier de bureaux en milieu semi-urbain est le plus touché. « Les trajectoires sont en train de changer : nous allons devoir nous adapter à un nouveau paradigme ».
Acteur de la sobriété foncière
Jusqu’ici offensif, Essor doit désormais prendre « des dispositions défens…