La Vie Économique : Les missions de l’UMIH 47 sont de défendre, informer, promouvoir, représenter, conseiller, former. Comment vivez-vous la situation actuelle ?
Didier BÉNÉDETTI : « Depuis des mois, Hôteliers, Restaurateurs, Cafetiers, Brasseurs, Discothécaires, vivent des moments très difficiles. Fermés, confinés, endettés, sans perspectives de réouverture claire, ils sont les principales victimes économiques et sociales de la Covid-19 sans en être pour autant la cause. Pour en rajouter, vexation ultime, on les taxe « d’activités non essentielles » et pourtant leur métier c’est l’humain, leur métier c’est la vie ! Cela leur appartient et ils en sont fiers. Les gens viennent chez eux et nulle part ailleurs, pour se voir, se parler, partager. »
LVE : Ce métier est un élément constitutif de notre patrimoine, de notre savoir-faire et par conséquent, de notre identité. C’est en cela que tous ceux que vous représentez, sont indispensables et irremplaçables. Vous avez lancé une tribune. Que dit-elle ?
D. B. : « C’est simple, notre métier, c’est la vie : rencontres, mariages, anniversaires ou encore repas d’affaires, nos lieux d’activités sont source de convivialité et de social… C’est essentiel ! Au niveau national, nos métiers représentent 1 million de salariés et en Lot-et-Garonne 190 millions d’euros de chiffre d’affaires et 2 225 emplois directs. Notre secteur contribue fortement à la croissance économique de notre pays et du territoire. Enfin notre secteur offre des perspectives d’emploi en France et à l’étranger avec près de 100 000 jeunes en formation chaque année. »
LVE : Qu’en attendez-vous ?
D. B. : « À travers cette tribune, nous imaginons l’inimaginable : un monde sans bar, sans restaurant, sans CHR, Un monde que nous refusons et dont personne ne veut ! C’est pour cela que nous avons à cœur de reprendre au plus vite nos métiers de contact, de convivialité, et de retrouver nos clients et c’est bien là l’essentiel ! »
LVE : Et ensuite …
D. B. : « Nous envisageons de manifester cette semaine… »