Couverture du journal du 01/05/2025 Le nouveau magazine

L’abat-jour brille toujours

Le luminaire traditionnel a encore de l'aura : Nadège Tricard revisite l'art de l'habiller pour sortir de l'uniformité avec une gamme d'abat-jour artisanaux allant des classiques intemporels aux pièces contemporaines. Son atelier du Bugue s'inscrit sur la Route des métiers d'art.

Abat jour

Lampes Corset © Jean-Luc Renouil

Nadège Tricard a opéré une reconversion qui a pu sembler risquée à son entourage mais qu’elle qualifie d’aboutissement d’un processus. Cette passionnée de couture a étudié la productique à Bordeaux, elle a été assistante commerciale dans la mécanique industrielle, chef de projet de fabrication de présentoirs de boutiques à Paris avant de revenir en Périgord et assurer le secrétariat d’une avocate. L’accumulation de compétences variées lui a donné envie de passer du statut de salariée à celui d’indépendante en laissant libre cours à sa fibre artistique et manuelle. Après une formation d’abajouriste aux côtés d’une des rares artisanes formatrices dans ce domaine et un passage par la couveuse BGE, elle ouvre son atelier au Bugue en 2018 et s’épanouit depuis avec succès sur ce marché de niche. « J’apprécie toutes les casquettes posées sur ma tête, artisane, commerciale, community manager… » L’abat-jour revient en force dans la déco et elle a déjà rénové ou créé plus de 700 pièces, carte blanche pour joli délire, sage réplique à l’identique ou réinterprétation de lampe de famille, réelectrification du pied comprise.

Abat jour

Abat-jour chapeau © MaisonTricard

Solutions sur mesure et goût du beau

L’artisane d’art manie les tissus naturels pour fabriquer et res…