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L’ASMT 65 recentre trois de ses sites en un seul

Exit la rue Latil et Juillan, la médecine du travail et l’ensemble de ses services seront bientôt rassemblés au cœur de l’Arsenal à Tarbes. Les travaux d’extension ont commencé et le bâtiment devrait être fonctionnel avant la fin de l’année.

Pascal Godeby, président de l'ASMT 65, Jean-Luc Chevalier, architecte, Andrée Doubrère, adjointe au maire de Tarbes, et Jérôme Escrieut, PDG de Gallego : les acteurs d'un projet complexe et réussi. © HH-LVE

En guise de première pierre posée, à quelques parpaings près, c’est quasiment le premier niveau de l’extension de l’ASMT 65 qui a été inauguré ce 12 mars, au cœur de la zone d’activité de l’Arsenal. Les travaux sont lancés et suivent un planning serré, avec une livraison prévue pour fin octobre de cette année, le projet devient une réalité. Complexe, il le fut et tant Jean-Luc Chevalier, son architecte, que Jérôme Escrieut, PDG de l’entreprise de construction Gallego, n’ont manqué de le souligner : « L’ASMT avait des besoins et on a essayé d’apporter des réponses claires. On a aiguisé nos crayons, ensemble, l’acte de construire c’est un travail d’équipe ». Une synergie indéniable et après une intense préparation, le site situé rue des Forges va bientôt regrouper ceux de la rue Latil, également à Tarbes, et de la zone de l’Autoport, à Juillan. Soixante collaborateurs seront réunis en un seul lieu, dans un cadre neuf mais surtout « adapté aux besoins des équipes pluridisciplinaires » comme s’en est réjoui Pascal Godeby, le président de l’Association de santé et de médecine au travail : « Nous voulions les regrouper pour de nombreuses raisons. La santé au travail c’est le pilier fondamental du monde professionnel et on a besoin aujourd’hui d’infrastructures modernes, pour nos équipes mais aussi les salariés qu’elles suivent au quotidien ». Avec 75 000 adhérents dans le département, dont plus de 25 000 rencontrés chaque année, l’enjeu est loin d’être anecdotique.

Les travaux de l’extension de la rue des Forges à Tarbes sont déjà avancés. © HH-LVE

Un bâtiment moderne de 1 673 m² 

C’est donc sur un grand terrain de 5 000 m², présent dans le foncier de l’ASMT des Hautes-Pyrénées depuis de nombreuses années, que va s’ériger l’extension : « Dans le cadre du budget maîtrisé, on n’avait pas à se soucier de l’acquisition du terrain puisque nos prédécesseurs l’avaient acheté mais uniquement de la construction du bâtiment ». Celle-ci s’élève à 3,20 M€ et si l’opération a été possible c’est également « grâce à la ville de Tarbes qui nous a cédé 400 m² » précise le président en faisant référence à la législation liée aux emplacements de stationnement. Sobre, avec des lignes pures et quelques volumes en couleurs, ce nouveau pôle va se déployer sur 1 673 m² à l’arrière du bâtiment déjà existant, soit un rez-de-chaussée et deux étages. « Un accueil, un grand hall, un couloir central qui distribuera une batterie de bureaux regroupés suivant les équipes pluridisciplinaires » a présenté l’architecte. Bureaux médicaux pour médecins et infirmières, préventionnistes, salles d’examens complémentaires, salles d’attente : un schéma qui se réitère à l’étage. Le deuxième niveau, partiel, regroupera lui des psychologues, des conseils en insertion, des ergonomistes… En conclusion, un pôle ultra-complet et adapté à l’activité de l’ASMT : « C’est un symbole très fort pour Tarbes notamment pour la prévention. Tous les professionnels seront réunis sur un même lieu, c’est également important pour leurs échanges », a soulevé Andrée Doubrère, adjointe au maire de Tarbes, Gérard Trémège. Si Lourdes, Lannemezan, Bagnères-de-Bigorre et Soulom conservent leurs locaux, ceux de la rue Latil seront mis en vente : 800 m² avec 16 places de parking en plein centre-ville… Et des souvenirs pour des dizaines de milliers de salariés qui ont poussé leur porte, historique pour les Bigourdans.