En 2002, dix ans après sa création, il aurait fallu beaucoup de vista pour miser sur un tel développement de Celad. Cette année-là, Vincent Gardeau reprend l’entreprise située à Balma, au sud de Toulouse. « Nous étions 35 salariés et nous n’avions qu’un seul client, la Banque Populaire Occitane » dont le siège est à quelques dizaines de mètres. Aujourd’hui, Celad compte 350 clients, 12 agences en France et totalise 1 750 salariés pour un chiffre d’affaires de 160 millions d’euros. « Je n’aurais jamais imaginé cela », s’exclame le président de Celad qui est également président du club de natation des Dauphins du TOEC et regarde droit devant lui. Vers l’horizon.
L’évolution sans révolution
Il faut dire que la société française est amenée à se digitaliser de plus en plus. « Nous avons accompagné ces évolutions depuis 30 ans », rappelle Vincent Gardeau qui réfute le terme de révolution. « Tout cela s’est fait petit à petit. Il y a 30 ans, vous n’aviez pas d’électronique dans une 2 CV. Aujourd’hui, impossible de trouver une voiture sans. Mais ça ne s’est pas fait d’un claquement de doigts. » Celad s’est dévelo…