Sans la bruyère et les falaises d’une nature sauvage dont les landes de l’Angleterre ont le secret, les Hauts de Hurlevent auraient eu une tout autre atmosphère… Il en va de même pour les Hauts de Saint-Lary qui eux ont choisi l’incroyable panorama qu’offre le minuscule village de Sailhan pour écrire leur histoire. Et cette vue, Joël Clavé y tenait : c’était une des conditions pour que son projet immobilier voie le jour. Avec pour écrin les merveilles de la vallée d’Aure, son concept d’hébergement atypique ne pouvait trouver plus bel environnement. Si le succès des quatre premiers chalets a immédiatement été au rendez-vous, l’extension qui en prévoit six de plus poursuit la belle aventure : les réservations estivales affichent déjà quasiment complet. Un engouement justifié par la qualité des prestations mais qui fait office de pari réussi… proposer un complexe de standing dans un bourg pastoral était loin d’aller de soi.
COUP DE FOUDRE À SAILHAN
Il y a une dizaine d’années, lorsque le projet a pris forme, Joël Clavé ne cache pas qu’il « était novateur » : « Le concept, c’était de l’espace, du confort, rien d’ostentatoire mais un site cosy propice à la séréité ». S’il est originaire du bassin d’Arcachon, l’attachement de l’exploitant pour les Pyrénées ne date pas d’aujourd’hui. Lorsque l’idée d’investir à plusieurs dans des hébergements fait son chemin, c’est tout naturellement qu’elle emprunte celui des montagnes. Gîtes, hôtels, résidences, les offres sont là mais pas le coup de cœur : « Avec des copains, on ne trouvait pas ce qu’on cherchait en termes de confort, d’accueil et de qualité… Donc on a décidé de le fabriquer nous-même ! ». Après de longues prospections dans toutes les vallées, le déclic a lieu dans les hauteurs de Saint-Lary pour ce qui n’était alors qu’un vaste pré à moutons face au Pla d’Adet : « On est tombés amoureux du terrain. Sailhan est très ensoleillé, c’est un promontoire, la nature y est fabuleuse, c’est près des pistes et de l’Espagne, le site était parfait ».

Patrick et Marie Duvigna…