Sur son exploitation de Saint-Rémy-sur-Lidoire, lui-même a recours à deux réserves d’eau pour travailler les 160 hectares, dont 100 en maïs grain. L’organisation qu’il préside représente 75 000 producteurs concernés par cette question devenue cruciale dans un contexte climatique et environnemental tendu : le sujet du partage et du stockage de l’eau, de l’accès à cette ressource et de son usage, suscite au mieux le débat, au pire de violents conflits comme à Sainte-Soline ce printemps.
Orientant les regards sur « la réalité de l’irrigation sur nos territoires », Éric Frétillère souligne l’importance de conserver une souveraineté et une sécurité alimentaire, de pérenniser les petites et moyennes exploitations par l’accès à l’eau. Cet accès « est déjà indispensable par en…