La dénomination start-up séduit autant qu’elle interpelle. Qu’est-ce qu’une start-up ? Une jeune entreprise innovante exploitant des technologies numériques ? Rares sont les sociétés qui n’utilisent pas ces outils aujourd’hui. De plus, chaque entreprise, qu’elle soit start-up ou non, entend se différencier, le plus souvent en innovant à sa mesure. Pour simplifier, ce qui pourrait définir une start-up serait sa recherche d’un modèle économique basé sur les tests réitérés de son produit, à la différence d’une entreprise se concentrant sur l’optimisation de son modèle économique. Avec Aldatoo et Deep4Climate, ses deux projets de plateformes numériques de conseil financier, Nahima Selouane s’appuie sur l’intelligence artificielle et revendique ainsi Slowfin Tech comme une start-up.
13 000 start-up en France
BPI France, la banque publique d’investissement, recense 13 000 start-up en France en 2024. Quant au baromètre sur la performance économique des start-up et des fonds de capital-risque français publié par France Digitale et le cabinet EY, il dénombre 15 000 start-up en France en 2024 pour 1,3 million emplois. En Nouvelle-Aquitaine, cette étude répertorie 1 100 start-up pour 130 000 emplois. C’est considérable et cela donne de la valeur à cette typologie de société ayant généré 9,93 milliards d’euros de chiffre d’affaires en France en 2023, toujours selon l’étude de France Digitale et d’EY. Bien loin des clichés sur les jeunes aventuriers des technologies numériques, les créateurs de start-up sont désormais souvent expérimentés.
10 ans d’expérience dans la finance
« Je suis une femme entrepreneure depuis plusieurs années dans le domaine de la finance, notamment dans les financements et les assurances », confirme Nahima Selouane. Major d’un BTS action commerciale pour les sportifs de haut niveau, diplômée de l’école de commerce ISG de Paris et titulaire d’un 3e cycle en environnement et finance à…