La Vie Economique : Comment l’Atelier des fac-similés du Périgord s’inscrit-il dans l’histoire et l’organisation de la Semitour ?
André Barbé : « Il s’inscrit en cohérence. Les 8 sites culturels gérés par la Semitour (lire plus loin) reçoivent 700 000 visiteurs annuels, avec des publics internationaux, et cela donne des idées. L’Atelier est un espace de production repris en 2008 par le Département, filiale à 100 % de la Semitour sous forme de Sasu. Il a poussé son effectif à 40 avec Lascaux IV pour revenir à 8 emplois, maintenus avec les marchés en cours, restauration des fac-similés et produits dérivés. Après l’inauguration, en 2016, il importait de prendre le relais de Lascaux IV mais le Covid m’a empêché d’avancer : j’ai dû prioriser ma mission de directeur de Lascaux III, exposition qui voyageait dans le monde et s’est alors arrêtée à Naples, j’ai rapatrié ses 12 conteneurs et nous avons réfléchi à réduire ce volume avec des casques de réalité virtuelle expérimentés à Liège, Trento, et actuellement à Monaco. Ce nouveau format, allégé et attractif pour le jeune public, est parfait. Et nous reprenons les projets pour nourrir l’Atelier. Ainsi, pour Lascaux III, le conseil d’administration a accepté d’ajouter la Salle des Taureaux, très attendue, qui voyagera à partir de 2026 avec une scénographie bien différente de Lascaux IV, en intégrant une éducation scientifique sur l’état de la grotte aujourd’hui : l’appel d’offres pour le prestataire est lancé, nous espérons que l’Atelier sera retenu pour la réaliser, en lien avec la Drac et un conseil scientifique. Des gens, partout dans le monde, ne prendront jamais l’avion pour venir ici et ont quand même envie de visiter Lascaux. Nous créons de nouvelles propositio…