Saint-Jean-de-Luz – Ouverture d’un Jack’s Burgers  

« Chappe, faux plafond, cuisine, comptoir, chambres froides…» Pauline Arias énumère les principaux travaux effectués dans ce local de 350 m2 où quasiment tout a été refait. Reste encore à terminer l’agencement et à finaliser le recrutement de l’équipe de 10 salariés. C’est à la place d’une brasserie fermée depuis quelques années que ce premier établissement Jack’s Burgers de la Côte basque va ouvrir. Implanté dans le centre commercial Carrefour à l’entrée nord de Saint-Jean-de-Luz, ce restaurant vise la clientèle de cette zone industrielle et commerciale mais aussi la population locale ainsi que les habitués des plages toutes proches et les touristes. Aux 80 places assises à l’intérieur s’ajouteront 70 places en terrasse et un service de livraison assuré par la société Uber Eats.

L’établissement vise la clientèle de la zone de Jalday, la population locale, les habitués des plages toutes proches et les touristes

15 à 20 restaurants d’ici 5 ans

Salariés du groupe Jack’s Burgers mais également actionnaires du restaurant de Saint-Jean-de-Luz, Pauline Arias et Jérôme Chopeitia ont entamé une formation début décembre. Ils sont passés par tous les postes de ce type d’établissement de restauration rapide spécialisé dans les hamburgers. C’est le principe pour en être les gérants. Lancée en 2012 avec l’ouverture d’un établissement à Capbreton, l’enseigne Jack’s Burgers s’est développée sur le sud des Landes avec un deuxième établissement en 2014 dans la zone Pédebert de Soorts-Hossegor, un troisième à Soustons en 2016 puis un quatrième dans le centre d’Hossegor en 2022. « L’ambition est un groupe de 15 à 20 restaurants d’ici 5 ans avec des ouvertures dans le Sud-Ouest : au Pays basque, potentiellement dans le Béarn, plus haut sur la Côte atlantique », prévoit Raphaël Jannel à la tête de cette société basée à Capbreton.

©Jack’s Burgers

900 m2 en construction à Saint-Geours-de-Maremne

« Ce n’est pas une franchise car le franchiseur ne peut pas être associé à son franchisé, c’est plutôt un système de licence de marque », explique-t-il. Chaque restaurant est une société indépendante dans laquelle les gérants ont des parts et la « possibilité d’en racheter d’autres quand ils ont fait leurs preuves », précise Raphaël Jannel. Le groupe Jack’s Burgers compte 60 salariés et « personne n’est au SMIC », ajoute-t-il. Avec ses 4 restaurants le groupe réalise un chiffre d’affaires de 7 millions d’euros. Trois ouvertures sont programmées dans les 12 prochains mois. A Saint-Geours-de-Maremne, un site de production de de 400 m2 et un dépôt de 500 m2 sont actuellement en construction.

Des logements pour les employés

« Je suis un homme de terrain, j’ai commencé par faire cuire des steaks, frotter des friteuses, travailler de 8 h à minuit », raconte Raphaël Jannel qui s’est ainsi formé à tous les postes du Jack’s Burgers de Soorts-Hossegor durant une année avant d’ouvrir son propre établissement à Soustons puis de racheter le groupe. Agé de 35 ans, ce diplômé d’école de commerce est un ancien tennisman professionnel. La promotion interne et l’ouverture du capital aux salariés sont ses méthodes pour développer l’enseigne Jack’s Burgers. Et pour s’assurer d’une équipe fiable, Raphaël Jannel propose des logements à ses employés en CDI. Ainsi une dizaine d’appartements est louée par l’entreprise sur le sud des Landes et sont mis à disposition des salariés, charges payées, sans colocation et avec un vélo électrique pour aller travailler.

Ni bistronomie, ni burger gourmet, Jack’s Burgers, revendique l’appellation fast food

Service en continu même hors saison

Ouvert toute l’année et en continu de 11 h à 22 h (23 h le week-end), les restaurants Jack’s Burgers offrent un service hors saison appréciable. Ni bistronomie, ni burger gourmet, l’enseigne revendique l’appellation fast food. Avec une formule burger/frites/soda à 12 euros mais également des desserts faits maison, des légumes découpés sur place et des menus de saison, Jack’s Burgers se positionne en concurrent des grandes enseignes mais aussi en restaurant local s’appuyant sur les circuits courts pour certains produits. Chaque établissement propose la même décoration avec sa spécificité et des expositions de photographies sont organisées. A Saint-Jean-de-Luz, Jérôme Chopeitia a hâte de gérer l’établissement « en totale autonomie mais appuyé par le groupe ».