La Belgique, le Royaume-Uni, l’Espagne ou encore l’Islande ont déjà pour leur part intégré la semaine de 4 jours dans leur organisation du travail.
Il faut dire que depuis le télétravail qui a été imposé en 2020, les entreprises se sont habituées à ce que l’ensemble de leurs salariés ne soient pas sur place tous les jours de la semaine. De plus, l’état actuel du marché du travail ou encore les aspirations et motivations des salariés d’aujourd’hui obligent le chef d’entreprise à étudier une organisation du travail sur 4 jours.
La semaine de 4 jours est une modalité d’organisation légalement possible
La semaine de quatre jours est une modalité d’organisation légalement possible mais elle n’est en aucun cas obligatoire. Les employeurs n’ont pas à en avoir peur, puisqu’elle ne se fera qu’avec leur accord.
BAISSE DU TEMPS DE TRAVAIL
Les raisons et enjeux côté entreprise sont variés pour réfléchir à une telle organisation.
Elle peut être mise en place dans le cadre d’une baisse du temps de travail avec un passage à 32 heures voire 28 heures avec ou sans diminution de salaire selon les cas et ce notamment pour éviter des licenciements.
À l’inverse, la nécessité d’accroître l’activité de l’entreprise peut conduire à repenser l’organisation du temps de travail avec des équipes alternantes et chevauchantes.
SOBRIÉTÉ ÉNERGÉTIQUE
La semaine de quatre jours peut également être mise en place contre un gel des salaires ou pour attirer des salariés, en particulier la nouvelle génération très sensible au bien-être au travail et à l’équilibre vie professionnelle/ vie privée.
La semaine de quatre jours peut également être conçue comme un moyen de faire des économies d’énergie (sobriété énergétique) ou pour améliorer la rentabilité en partant du principe suivant : plus reposé, le salarié est plus efficace et concentré (augmentation de gains de…