Après avoir présenté un bilan positif de son activité (avec une hausse de 8,4 % du nombre d’adhérents en 2022 et 108 interventions réalisées auprès des communes du Lot-et-Garonne l’an dernier), le CAUE 47 a souhaité élargir le débat sur la sobriété foncière autour du projet gouvernemental du ZAN (Zéro Artificialisation Nette) qui demande aux territoires, communes, départements, régions de réduire de 50 % le rythme d’artificialisation et de la consommation des espaces naturels, agricoles et forestiers d’ici 2030 par rapport à la consommation mesurée entre 2011 et 2020.
Tandis que le projet du ZAN est aujourd’hui gelé en raison de la levée de boucliers de nombreux élus (l’association des maires de France a notamment déposé deux recours devant le Conseil d’État), la table ronde organisée à Bazens, en plein cœur du Lot-et-Garonne, réunissait architectes et élus pour explorer les pistes disponibles pour « limiter » l’étalement de l’habitat et redynamiser ainsi les centres-bourgs.
RÉNOVER LES BÂTIMENTS EXISTANTS
Au terme d ’échanges très constructifs, les participants se sont retrouvés sur l’intérêt de privilégier en priorité la rénovation de bâtiments déjà existants tout en prenant le temps d’une réflexion globale sur l’aménagement des villes et villages. Invité de la table ronde, le maire d’Auriac-sur-Dropt Alexandre Da Dalt a pu partager son expérience…