Couverture du journal du 01/10/2025 Le nouveau magazine

Recyclage : Valoregen unique en France

Valoregen qui va s’implanter au sein de l’EcoParc de Valorizon à Damazan, est une société française dont l’ambition est de devenir le premier recycleur de plastiques ayant une empreinte neutre en carbone.
La mise en service de l’unité est prévue pour fin 2021. Un projet de l’ordre de 17,1 millions d’euros. Entretien avec Thierry Perez, fondateur et président de Valoregen.

Valoregen, Recyclage

La Vie Économique : Originaire d’Hagetmau dans les Landes, de formation ingénieur généraliste, vous avez commencé votre vie professionnelle en 1989. Durant votre carrière *, vous avez pu évoluer à différents postes à responsabilités dans différents secteurs d’activités comme : l’industrie papetière, le conseil, la gestion des déchets, le recyclage des plastiques, la gestion des déchets radioactifs (nucléaire). Pourquoi ce changement de vie à 50 ans, pour recommencer à 0 ?

Thierry Perez : « En 2018, alors que la problématique du recyclage des plastiques n’est pas encore au cœur des préoccupations de notre société, nous sommes inter- pellés par notre réseau du milieu de la plasturgie afin de nous réintéresser à la problématique du recyclage des plastiques souples. Cette idée va faire son chemin, et nous décidons la même année avec mon épouse de nous lancer dans l’aventure !

Notre première chance a été de proposer une solution en adéquation avec les préoccupations sociétale, environnementale et économique de 2019 sur le plastique. Pour nous, le deuxième facteur favorable a été cette crise sanitaire dramatique de la Covid 19, qui a retardé de manière critique le calendrier du projet, mais qui en réalité offre une vraie opportunité de relance des activités économiques sur un nouveau modèle afin de répondre au défi climatique des prochaines années. Longtemps, le milieu économique a considéré que la solution pour retraiter nos déchets triés devait passer entre autres par l’exportation de nos déchets en Asie (Chine), sans jamais se poser la question des impacts environnementaux. Le seul indicateur décisionnel était la logique financière. Aujourd’hui, et c’est une bonne chos…