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Visite de Sébastien Martin à l’Arsenal, phénix exemplaire

Le président d’Intercommunalités de France était dans les Hautes-Pyrénées ce 18 mars, il s'est rendu à la zone économique Pyrène Aéropole/Pyrénia ainsi qu'à l’ancien site de GIAT devenu un des quartiers les plus dynamiques de Tarbes.

Sébastien Martin

Jean-Michel Ségneré, vice président de la CATLP, Gérard Trémège, président de la CATLP et maire de Tarbes avec Sébastien Martin, président d'Intercommunalités de France. ©HH-LVE

Ce que sont devenus les anciens bâtiments de l’Arsenal, c’est peut-être le regard de ceux qui les découvrent qui en parle le mieux. Sébastien Martin, président d’Intercommunalités de France, n’a caché ni son admiration ni son étonnement devant cette incroyable réhabilitation réalisée en plein cœur de ville. Gérard Trémège, maire de Tarbes mais également président de la Communauté d’Agglomération Tarbes-Lourdes-Pyrénées avait savamment choisi un des sites les plus spectaculaires du quartier pour recevoir son homologue du Grand Chalon : l’Usine des sports. Installée au feu bâtiment 313 de GIAT, elle a su en garder la structure architecturale tout en offrant des équipements ultramodernes… Dont un des plus hauts murs d’escalade d’Europe. Un univers unique qu’il a su apprécier : « On m’avait dit que c’était super et honnêtement, c’est mieux que super, j’ai été bluffé. C’est une grande première et une grande réussite ». Une visite réalisée dans le cadre de son tour de France, un déplacement qu’il a justifié sans détour : « C’est nécessaire et indispensable d’aller à la rencontre des élus qui portent leur territoire. Mon rôle est d’être leur porte-parole, je ne veux pas être un président hors-sol ».

Découverte de Pyrène Aéropole/Pyrénia

Le matin, c’est pourtant un peu plus près du ciel que Jean-Michel Ségneré, vice-président de la CATLP en charge de l’attractivité, l’a mené avec la visite de la zone économique Pyrène Aéropole/ Pyrénia. Située à Juillan, celle-ci fait par ailleurs partie des 55 sites ayant reçu le label national « Sites Clés en mains ». Au-delà d’un foncier disponible encore une fois hors normes avec notamment un macro-lots de 70 ha d’un seul tenant, soit l’un des plus grands de tout le Sud-ouest, ce site a su créer un écosystème particulier dédié à l’aéronautique avec des fleurons comme Daher ou encore Tarmac Aerosave. Des points stratégiques et des symboles forts de l’intercommunalité locale qui correspondent à l’objectif de Sébastien Martin qui souhaitaient, à travers ces rencontres, échanger autour « du développement économique, de maîtrise du foncier et de recyclage des friches ». Des domaines dans lesquels Tarbes-Lourdes-Pyrénées s’est distingué, comme l’a rappelé Gérard Trémège : « Concernant les friches industrielles, l’Arsenal est un exemple remarquable et une réussite qui est celle à laquelle je suis le plus attachée ».

Faire d’une difficulté une opportunité

L’histoire du quartier est avant tout celle des Tarbais qui ont été des milliers à travailler dans cette usine qui appartenait au GIAT. Les Arsenalistes comme on les appelle toujours, ont vu un pan de leur vie s’arrêter avec la fermeture du site en 2007, comme ceux de Toulouse, Tulle ou encore Paris, et sa mise en vente. Trente hectares et 100 000 m² de bâtiments en plein centre de Tarbes et sans avenir : « Ce n’était pas imaginable de ne pas s’en occuper, la ville l’a acheté mais on ne savait pas quoi y faire » se souvient le président de la CATLP. Des années après, c’est un quartier ultra-dynamique avec un CGR, des restaurants, des salles de jeux, de sport, des bureaux, des pôles administratifs ou encore de santé. L’âme d’antan est respectée par la conservation de toutes les structures, entre métal et matériaux de caractère, c’est une réhabilitation somptueuse portée dans un premier temps par la ville. Avec la création de Tarbes-Lourdes-Pyrénées et le transfert de compétences en 2017, c’est désormais l’agglo qui entretient le site. Une saga qui n’est pas sans faire écho à la fermeture de Kodak à laquelle Sébastien Martin a été confronté sur son territoire : « D’une difficulté, vous avez su faire une opportunité. Les emplois, le foncier, l’inquiétude des habitants… Quand le GIAT ou Kodak sont partis, c’étaient les mêmes situations et il faut bien essayer d’y répondre de la manière la plus efficace. Rouvrir un site industriel c’est tout sauf une sinécure ». Après cette immersion dans le 65, le président a poursuivi ses visites dans le 64 avec celle des Communautés de communes du Pays de Nay, de la vallée d’Ossau et de Lacq Orthez.

Sébastien Martin

L’Usine des sports, une réhabilitation grandiose de l’ancien bâtiment 313 de l’usine de GIAT. ©HH-LVE

Intercommunalités de France, le relais vers les pouvoirs publics nationaux

Intercommunalités de France est une association nationale d’élus représentant les intercommunalités auprès des pouvoirs publics nationaux. Elle accompagne ses adhérents par la mise à disposition de l’expertise de son équipe. Elle est présidée depuis 2020 par Sébastien Martin, président du Grand Chalon. L’association fédère aujourd’hui près d’un millier d’intercommunalités de toutes catégories juridiques : 17 métropoles, 205 communautés d’agglomération, 11 communautés urbaines, 10 établissements publics territoriaux de la métropole du Grand Paris, 720 communautés de communes, qui représentent près de 80 % de la population française. En savoir plus : www.intercommunalite.fr.