Je le dis depuis des années : l’avenir de l’agglo est à l’ouest », lance le président du Grand Périgueux Jacques Auzou. Plus précisément sur le périmètre qui va de la sortie de l’autoroute, après Créa@Vallée en direction de Coursac, jusqu’à Marsac-sur-l’Isle et l’usine Fromarsac. Les seuls espaces disponibles et stratégiques sont là. En théorie car « il faut toujours passer de nombreuses étapes, Safer, fouilles archéologiques, etc. ». Pour Jacques Auzou, c’est une opportunité d’être situé à une centaine de kilomètres de la métropole bordelaise, qui manque elle aussi de terrains. « Après Libourne, nous avons une carte à jouer, même si nous ne serons jamais Cestas ou Pessac. » En attendant de voir plus grand, une petite zone économique est à l’étude à Agonac et un projet avance à Église-Neuve-de-Vergt, pour des entreprises de taille artisanale.
Après Libourne, nous avons une carte à jouer, même si nous ne serons jamais Cestas ou Pessac
© Loïc Mazalrey
INSTALLATIONS EN SUSPENS
Mais un gros dossier d’installation, jusque-là en bonne voie, est désormais bloqué : Périgord véhicules de loisirs (LVE n° 2480), à l’étroit sur son site de Brantôme, avait pris une option pour se développer sur l’un des derniers espaces disponibles, 9 ha près de l’indispensable accès à l’A89, mais une mésentente concernant la création d’un giratoire de desserte, du ressort du Département, fait remonter en pole position l’offre corrézienne de Brive, également candidate à cet accueil. Même si Périgord VDL souffre de la conjoncture, avec la difficulté à s’approvisionner en pièces pour aménager ses fourgons et la hausse du prix des carburants, son créneau « tourisme liberté » a le vent en poupe et elle prévoit de créer 300 emplois, bienvenus dans les environs. « Une délibération avait pourtant été prise au Conseil départemental, tout était réglé techniquement pour ce site : le Grand Périgueux a acheté les terrains, nous les avons aménagés, nous avons dépensé 1,6 mil…