Couverture du journal du 01/10/2025 Le nouveau magazine

Les nouveaux enjeux de Veolia

Energie, IA, décarbonation : directrice de la région Sud-ouest pour l’activité recyclage et valorisation des déchets chez Veolia, Sophie Delage présente les axes de développement d’un secteur en perpétuelle évolution.

Véolia

Sophie Delage, directrice régionale de l’activité Recyclage & Valorisation des déchets pour le sud-ouest de Veolia.© LilianCazabet-Vie Economique 

La Vie Economique : Dans les Hautes-Pyrénées, Veolia travaille en lien avec le SYMAT pour la collecte des déchets. Quelles sont vos missions précisément ?  

Sophie Delage : « Nous avons trois agences à Tarbes, Lourdes et Bénac. Le SYMAT nous a renouvelé sa confiance pour la collecte des déchets résiduels et recyclables pour l’ensemble de 118 communes. Sur Tarbes, nous avons une activité plus orientée vers les entreprises et les industriels, pour les déchets valorisables ou non, principalement le papier, le carton, le plastique et le bois. Cela représente environ 200 clients. Nous y avons également une déchetterie dédiée aux professionnels. Véolia a un partenariat avec des éco-organismes, des entreprises chargées d’organiser la collecte et la valorisation d’un certain type de déchets, comme les emballages. A Tarbes, nous travaillons avec Valobat qui permet d’accueillir les déchets professionnels notamment les produits du bâtiment et de la construction. »  

LVE : Combien de collaborateurs avez-vous dans le 65 ? 

S.D : « Nous en avons 55, on peut dire que nous sommes une entreprise locale dans le sens où nos métiers ne sont pas des emplois délocalisables, ça fait toute la force de leur ancrage territorial. On travaille avec des entreprises sous-traitantes qui nous accompagnent au quotidien, on fait partie d’un grand groupe mais avec un impact local. » 

« Sur le site de Bénac, on accueillera 60 000 tonnes de déchets dits résiduels en 2024 » 

LVE : Le site de Bénac est très particulier puisque depuis 2011, il assure une fonction d’unité de production de biogaz issu de la dégradation des déchets. Quelle est sa production ?  

S.D : « C’est d’abord un site d’enfouissement des déchets depuis une cinquantaine d’années. En 2024 on y accueille