France 2030 : Les lauréats à cœur ouvert

Comme des passeurs de relais, ils sont tous venus témoigner de ce que France 2030 leur avait apporté : quand les lauréats partagent leur expérience à ceux qui souhaitent marcher dans leurs pas, c’est vraiment l’excellence qui s’adresse à l’excellence. Le 16 novembre, la Préfecture de Tarbes rassemblait en ses murs une belle représentation de ce que le département compte de plus innovant. Des projets les plus ambitieux aux domaines de niche, entreprises, organismes de recherche et université ont présenté les projets qui leur ont permis de bénéficier du plan d’investissement. Des apports concrets financiers aux conseils pour établir les candidatures, toutes les facettes ont pu être abordées. Une rencontre organisée par les équipes de Jean Salomon, préfet des Hautes-Pyrénées, et représentée par Nathalie Guillot-Juin, secrétaire générale en charge du dossier. Si elle a rappelé les grands objectifs de France 2030, elle a également mis en lumière les premiers bénéficiaires de ce soutien de l’Etat : « Être lauréat ça signifie beaucoup, être reconnu comme un acteur économique majeur du territoire, de la souveraineté industrielle de la France mais aussi contribuer à son rayonnement ».  

6 STRUCTURES POUR 7 PROJETS 

Dans cette transformation, les Hautes-Pyrénées comptent bien peser avec des moyens à la hauteur du dynamisme local : un montant de 19,3 millions d’euros dont 13,8 millions d’euros de subventions et 5,5 millions d’euros d’avances dites remboursables a été attribué à six structures porteuses de sept projets. De la préparation du dossier à sa soutenance à l’oral, la complexité des candidatures peut sembler un frein et tant Lyse Longueville, représentante de l’Ademe que Michel Pélieu, président du Département ou François-Xavier Brunet, président de la CCI des Hautes-Pyrénées ont insisté sur l’aide qu’ils pouvaient apporter dans ce parcours. Des retours d’expériences et un éclairage concret qu’a religieusement écouté une quinzaine de chefs d’entreprises pour qui le plan qui se veut « collégial et inclusif » n’a désormais plus de secrets.