Le métier, né de la loi de 1985 qui définit les rapports de la maîtrise d’ouvrage publique avec la maîtrise d’œuvre privée, est assez méconnu. L’acte de construire repose pourtant en grande partie sur ce socle de compétences, solides fondations pour ce qui suivra. « C’est un métier complexe, normatif, qui apporte une qualité d’usage à un immeuble », souligne Michel Rongiéras, passé par la DDE et l’ATD24 avant de créer sa structure. Le cabinet d’assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO) assure la programmation architecturale, en amont d’un projet. Par exemple, s’agissant d’un collège, l’étude prend en compte le territoire et le nombre d’élèves attendus, les besoins, la fonctionnalité générale, toutes les questions de terrain, d’accès, de stationnement, d’environnement. La même approche théorique et de questionnements peut porter sur une diversité de domaines, petite enfance, tertiaire, loisirs, industrie, logement, aménagement du territoire… pour des opérations allant de 1 à 20 millions d’euros. Plus de 200 millions d’euros par an de constructions publiques passent ainsi par Hemis.
Matière grise
Une équipe pluridisciplinaire y est à l’œuvre : architectes, ingénieurs, urbanistes, économistes de la construction et de l’environnement, techniciens spécialisés…