Octobre. Entre les averses et les feuilles tombant des arbres, hommes et machines s’affairent dans les vergers de noyers d’A la noix patiente. Répartis sur les communes de Granges-d’Ans, Nailhac et Savignac-Lédrier, les quelque 2 800 noyers (100 par hectares) font vivre la ferme de Lucette et Michel Dubreuil-Lachaud.
À respectivement 64 et 67 ans, les agriculteurs sont toujours à pied d’œuvre avec leurs trois salariés, pour toujours plus valoriser la noix du Périgord, malgré une année difficile en perspective. « La récolte ne s’annonce pas bonne, entre le gel tardif et les pluies de printemps qui ont empêché le pollen de fertiliser les noix », détaille Lucette Dubreuil-Lachaud.
Une SAS née en 2024
Après de très bonnes années, et un pic de récolte à près de 70 tonnes en 2022, elle estime la production de cette année à 20 / 25 tonnes. « On retombe les pieds sur terre… » Mais pas de quoi leur faire baisser les bras. À la noix patiente, dont la SAS est née seulement cette année, du regroupement des fermes familiales de Michel et Lucette Dubreuil-Lachaud, on a « le plaisir d’entreprendre, le trouver de nouveaux marchés, de nouvelles façons de travailler et de commercialiser », s’enthou…