Couverture du journal du 05/11/2024 Le nouveau magazine

La noix sous toutes ses formes

À Granges-d’Ans, à la frontière entre la Dordogne et la Corrèze, Lucette et Michel Dubreuil-Lachaud ont créé À la noix patiente. D’une activité secondaire, la nuciculture est devenue l’essentiel de leur revenu, jusqu’à la monoculture.

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Lucette et Michel Dubreuil-Lachaud, dirigeants d"À la noix patiente © Loïc Mazalrey - La Vie Économique

Octobre. Entre les averses et les feuilles tombant des arbres, hommes et machines s’affairent dans les vergers de noyers d’A la noix patiente. Répartis sur les communes de Granges-d’Ans, Nailhac et Savignac-Lédrier, les quelque 2 800 noyers (100 par hectares) font vivre la ferme de Lucette et Michel Dubreuil-Lachaud.

À respectivement 64 et 67 ans, les agriculteurs sont toujours à pied d’œuvre avec leurs trois salariés, pour toujours plus valoriser la noix du Périgord, malgré une année difficile en perspective. « La récolte ne s’annonce pas bonne, entre le gel tardif et les pluies de printemps qui ont empêché le pollen de fertiliser les noix », détaille Lucette Dubreuil-Lachaud.

Une SAS née en 2024

Après de très bonnes années, et un pic de récolte à près de 70 tonnes en 2022, elle estime la production de cette année à 20 / 25 tonnes. « On retombe les pieds sur terre… » Mais pas de quoi leur faire baisser les bras. À la noix patiente, dont la SAS est née seulement cette année, du regroupement des fermes familiales de Michel et Lucette Dubreuil-Lachaud, on a « le plaisir d’entreprendre, le trouver de nouveaux marchés, de nouvelles façons de travailler et de commercialiser », s’enthou…