Le dispositif d’appel à manifestation d’intérêt (AMI) Rebond Industriel touche à sa fin. La mission flash de quatre mois, qui avait été lancée le 13 novembre 2023, a tenu son comité de pilotage de clôture le 2 février dernier à la préfecture de Tarbes. Concernant le Territoire d’Industrie Lacq-Pau-Tarbes, il avait pour objectif d’identifier et d’accélérer de nouveaux projets industriels avec un appui en ingénierie et un soutien financier grâce au déblocage d’une enveloppe de 2,5 millions d’euros. C’est le cabinet Ancoris qui s’est chargé de la détection des 181 projets qui ont été identifiés. « Nous avions proposé 76 projets, nous en avons redécouvert certains, ce sont des entreprises que nous allons aller voir. Le Territoire d’Industrie Lacq Pau Tarbes est un territoire d’excellence, riche, avec beaucoup d’entreprises où nous avons la perspective de créer 1 000 emplois », a souligné Jean Salomon, le préfet des Hautes-Pyrénées. « L’objectif est d’accélérer des projets à impact. AMI rebond c’est une enveloppe de 2,5 millions d’euros vers lesquels sont fléchés 13 projets sur les deux départements dont 9 dans les Pyrénées-Atlantiques pour 9 millions d’euros d’investissement », a ajouté Joëlle Gras, secrétaire générale adjointe de la préfecture des Pyrénées-Atlantiques.
Quatre projets fléchés dans le 65
« En 4 mois ce sont 13 projets identifiés, 4 dans le 65 pour 14 millions d’euros d’investissement. Il y a SCT à Bazet, Seral à Lourdes, ISP System à Vic-en-Bigorre », a indiqué Gérard Trémège, président de la communauté d’agglomération Tarbes Lourdes Pyrénées. Pour lui, AMI Rebond Industriel permet de relancer une dynamique avec des projets réels et des emplois créés : Sur les 181 projets identifiés, « il en reste 168 à voir se réaliser rapidement. Au global ce sont 770 millions d’euros d’investissement et 1 047 emplois identifiés. Aucune entreprise avec des projets industriels sérieux n’est laissée à l’abandon, 86 % sont dirigées par des financeurs. » Pour le préfet des Hautes-Pyrénées, l’initiative ne doit pas rester vaine. « Nous avons un objectif collectif, de ne pas décevoir après tout ce temps passé à réaliser des audits et des échanges », a-t-il conclu.
