C’est dans le majestueux salon impérial de l’hôtel du Palais de Biarritz que la French Tech Pays Basque avait invité ses 150 adhérents le 04 mai dernier. Animée par Neela Tibayrenc, une table ronde a recueilli les témoignages de Brice Goguet, PDG de la sellerie Voltaire Design et de Thomas Batigne, l’un des trois fondateurs de la start-up Lynxter fabricant de machines d’impression 3D. Philippe Racineux, chef de service du développement international de la Région Nouvelle-Aquitaine et Guillaume Dalies, conseiller de la CCI International Nouvelle-Aquitaine, ont présenté les services d’accompagnement des deux structures.
Premier marché de la Nouvelle-Aquitaine
Depuis la cité californienne de San Diego, Olivier Toury, entrepreneur en bio technologie installé sur place et Sylvie Almeri, de la Chambre de commerce franco-Américaine de San Diego, ont participé à cette table ronde. Avec 12,2% des exportations régionales, les Etats-Unis étaient le premier marché de la Nouvelle-Aquitaine en 2021 juste devant l’Espagne (12,1 %). Mais aussi attirant que puisse être cet immense marché, Olivier Toury a alerté sur certains de ses risques. Si l’administration américaine contrôle moins qu’en France, elle est beaucoup plus sévère en cas de manquement. Autre risque à appréhender avec le juridique : « aux Etats-Unis, le sport national est le procès. Et la discrimination et le harcèlement y sont des sujets très sensibles » a-t-il prévenu.
Aussi attirant que puisse être l’immense marché américain, il faut en assimiler la culture et les risques
Être réactif en marketing
Mais le business aux USA offre de belles opportunités pour le Made in France. La preuve avec le succès de Brice Goguet qui y commercialise des selles d’équitation haut de gamme fabriquées au Pays basque. S’attaquer aux USA état par état et être réactif en marketing ont été les principaux conseils de Brice Goguet. Reste maintenant à Thomas Batigne de préparer sa conquête des USA. Installé à Bayonne, ce jeune fabricant de machines d’impressions 3D ambitionne de se développer outre-Atlantique. Il a certes trouvé des relais commerciaux de confiance mais aussi croisé aussi de potentiels associés un peu trop intéressés par ses secrets de fabrication. Nul doute que les bons conseils de la French Tech enrichiront sa stratégie d’export.
