Le groupe Stecomat vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc en rachetant le fabricant français de bineuses Binov, bien connu pour son élément bineur unique sur le marché et breveté en France et en Europe. La société Stecomat est déjà présente depuis 20 ans sur le secteur des scalpeurs, fraises rotatives et charrues déchaumeuses ou encore sur la robotique, en commercialisant le premier robot autonome de semis et de désherbage mécanique intégral de la marque FarmDroid.
STECOMAT COMMERCIALISE LE 1ER ROBOT JARDINIER
Avec ce rachat, le groupe lot-et-garonnais va produire en France ses propres solutions de binage sous la nouvelle marque Binnove. De plus, la société proposera une gamme plus large de solutions innovantes pour répondre aux enjeux agro écologiques des prochaines années. Le gérant de Stecomat, Niek Jansingh, explique : « Face à l’accroissement des périodes de sécheresse, biner les sols de plus en plus durs est un moyen efficace pour lutter contre l’évaporation de l’eau. C’est une solution qui est amenée à se développer au regard du nombre d’arrêtés préfectoraux mis en place cette année pour limiter les usages en eau des agriculteurs ».
UNE BINEUSE INNOVANTE
La bineuse Binnove, fruit de la réflexion de l’agriculteur tourneur fraiseur Dominique Coulot, a été développée à la suite d’un manque de matériels adaptés aux sols difficiles et d’une faible évolution dans le secteur.
Cette bineuse a pour objectif de solutionner les problématiques rencontrées par les autres bineuses dans des sols de plus en plus durs et pierreux. Cet élément bineur innovant et unique fonctionne grâce à un système de bielles inversées. Les dents de la bineuse Binnove permettent ainsi de mieux pénétrer le sol et de biner sans jamais quitter la profondeur de travail réglée par les roues de jauge. Ainsi, la machine offre une précision de profondeur et une régularité inédites dans le secteur. Elle est notamment indiquée pour les cultures de maïs, tournesol, soja, betteraves, sorgho, céréales, oignons, etc. La gamme Binnove a pour objectif de permettre aux agriculteurs de diminuer très fortement voire de supprimer totalement l’emploi d’herbicides. Depuis 2014, plus de 100 professionnels utilisent déjà cet outil qui est appelé à se développer au vu du dérèglement climatique.
