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Thermalisme : la Région réaffirme son soutien au secteur

La vice-présidente de la Région Occitanie Muriel Abadie était en visite dans les thermes des Hautes-Pyrénées, à Bagnères-de-Bigorre et Luz-Saint-Sauveur, le 10 avril.

© Lilian Cazabet - La Vie Economique

La vice-présidente de la région Occitanie en charge du tourisme durable, des loisirs et du thermalisme, Muriel Abadie, a entamé une tournée des 28 établissements thermaux de la région. Avec 144 000 curistes conventionnés accueillis en 2023, et une hausse de fréquentation de 6 %, la Région Occitanie reste la première région thermale de France avec une part de marché de 30 %. Avec 7 lieux dédiés au thermalisme, les Hautes-Pyrénées sont bien représentées. Le 10 avril dernier, c’est aux Grands Thermes de Bagnères-de-Bigorre et à Luzea à Luz-Saint-Sauveur, que la délégation d’élus locaux s’est rendue. « Nous faisons le tour pour prendre le pouls des stations thermales, l’objectif est de connaître les besoins du territoire. Le thermalisme a sa place dans le nouveau schéma régional de tourisme et de loisirs. Il en découle des dispositifs d’accompagnement et une volonté forte de la Région », a souligné Muriel Abadie lors de sa visite.

Accompagnement financier

Le Conseil régional d’Occitanie suit les établissements thermaux dans leurs investissements pour leurs rénovations, nouvelles constructions et propositions de nouvelles offres. « Dans les rénovations, nous accompagnons la transition énergétique dont toutes ces stations thermales ont conscience, mais, avec des moyens plus ou moins importants. Elles n’ont pas toutes les mêmes capacités d’investissement », a précisé la vice-présidente. À Bagnères-de-Bigorre, c’est le futur établissement des Thermes de la Reine qui pourrait être accompagné par la Région.

© Charlène Lermite - La Vie Economique du Sud-Ouest

© Charlène Lermite – La Vie Economique du Sud-Ouest

Hébergements et recrutements

L’hébergement fait partie des problématiques rencontrées par les stations thermales. « L’hébergement est un sujet pour les touristes comme les saisonniers car sans logements, il n’y a pas de curistes. Il ne faut pas que de l’hôtellerie car il faut pouvoir répondre à tous les budgets », explique Muriel Abadie. Les recrutements ont aussi été évoqués : un établissement comme les Grands Thermes à Bagnères-de-Bigorre compte 200 collaborateurs dont 25 kinésithérapeutes en haute saison qu’il faut attirer. La Région a mis en place un campus hors les murs pour répondre à cet enjeu du recrutement. « Nous proposons de la formation dans les stations thermales pour faire venir des médecins en stage et leur donner de la connaissance. Il n’y a pas de formations spécifiques en médecine ou pour les agents thermaux. Avant, le cursus de médecine comportait 8 heures dédiées au thermalisme ce qui n’est plus le cas. Cela contribue à cette difficulté d’attirer », a conclu Muriel Abadie.