Couverture du journal du 01/05/2025 Le nouveau magazine

UBB : Laurent Marti garde le cap

Président de l'Union Bordeaux-Bègles (UBB) depuis 2007, Laurent Marti a hissé le club bordelais en haut du rugby français et européen. Après une saison 2023-2024 marquée par une première finale douloureuse, l'UBB connaît cette année un engouement sans précédent avec une hausse de 50 % de ses abonnements particuliers et 100 nouvelles entreprises partenaires. Boosté par cette ferveur, le président Marti souhaite désormais franchir la dernière marche menant au bouclier de Brennus. Rencontre.

Laurent MARTI, président de l'UBB © Louis Piquemil

La Vie Economique : Quels sont les objectifs fixés cette saison ?

Laurent Marti  : Aucun ! Nous n’en avons pas parlé avec Yannick Bru (le coach) et avec les joueurs, car tout le monde les connaît (rires)…

LVE : Cette période de rentrée, c’est aussi le moment de recruter pour la saison prochaine. Vous recherchez quels profils en priorité ?

L. M.  : L’année dernière, il fallait augmenter la qualité de l’effectif dans sa profondeur. Là, on sait qu’il faudra moins de joueurs, mais avec une très forte valeur ajoutée pour aider ce groupe à franchir un palier. Après, on fera ce qu’on pourra, car les joueurs ne sont pas des produits que l’on trouve dans un catalogue ou sur un site Internet. Néanmoins, l’UBB reste un club attractif.

Nombre record d’abonnés

LVE : Vous affichez un nombre record de plus de 17 000 abonnés cette saison ?

L. M.  : On a une hausse de +50 % sur les abonnements particuliers ! Dès le lundi après la finale (perdue contre Toulouse en juin 2024), on a reçu un nombre impressionnant de messages de remerciements et d’encouragements qui m’ont fait réaliser que nous aurions un engouement exceptionnel. Ceci est dû aussi au fait que c’était notre première finale.

LVE : Un mot sur Toulouse, un club et une ville que vous connaissez bien ?

L. M.  : C’est un club qui a su se façonner au fil des ans. J’ai le souvenir de Skrela et Villepreux, et avant eux, Robert Bru, qui défendaient un style de jeu où l’on fait vivre le ballon. Derrière, Guy Noves a apporté de la combativité, le sens de la gagne. Ils ont progressivement rajouté des cordes à leur arc, tout en formant bien et en s’appuyant sur des anciens joueurs qui ont cette culture club et de la compétence à tous les niveaux. On loue, à raison, le jeu à la toulousaine mais on oublie que cela passe d’abord par la combativité de leurs avants.

100 nouveaux partenaires

LVE : En termes de partenaires, comment se porte l’UBB ?

L. M.  : Nous avons 750 partenaires…