Baptisé Da Vinci, en hommage au célèbre inventeur, le robot chirurgical présenté le vendredi 25 octobre était attendu avec impatience par les équipes médicales de la Clinique Esquirol Saint-Hilaire. Grâce à cette technologie de pointe, le chirurgien bénéficie d’une vision améliorée et a ainsi un geste chirurgical plus précis. La chirurgie robot-assistée permet un prolongement de la main et des yeux du praticien qui contrairement aux idées reçues contrôle à distance le robot à l’aide de 4 bras articulés et d’une caméra binoculaire, haute définition. Assis derrière la console de commande (installée à côté du patient) le médecin utilise une manette, dont les mouvements sont reproduits par le robot, en filtrant les gestes parasites (tremblements par exemple). Avec leurs 7 degrés d’articulation, les bras manipulateurs du robot peuvent amplifier ou réduire l’amplitude du mouvement de rotation, afin d’obtenir une précision impossible pour un humain. De plus, l’usage de la caméra permet une vision en trois dimensions et un zoom (X15) sur les zones à opérer. Elle offre ainsi au chirurgien une vue en immersion du champ opératoire, surclassant l’œil humain et la capacité naturelle du médecin.
Utilisé dans différents types d’interventions
Cet investissement de 1,4 million d’euros a nécessité également l’acquisition d’un stérilisateur basse température afin de pouvoir traiter les optiques du robot Da Vinci X qui sont des dispositifs médicaux réutilisables thermosensibles. Déjà opérationnel, ce robot chirurgical dernière génération est utilisé par 6 chirurgiens de 3 spécialités de l’établissement pour de nombreux types d’interventions urologiques, digestives et thoraciques, notamment dans le traitement des cancers. « Cette avancée technologique permet d’étoffer notre plateau technique avec deux objectifs majeurs : offrir des soins de pointe aux patients de notre territoire et ainsi réduire les inégalités géographiques (plus particulièrement sur la filière cancérologique) ; et d’autre part améliorer notre attractivité médicale pour faciliter les recrutements médicaux de demain », souligne Lionel Combes, directeur opérationnel de la Clinique Esquirol Saint-Hilaire et Calabet. En ce qui concerne les patients, les bénéfices sont ceux de la chirurgie mini-invasive : les cicatrices sont minimes et la cicatrisation est plus rapide. La durée d’hospitalisation est plus courte, les douleurs post-opératoires sont moins importantes et le risque d’infection est considérablement réduit.