Depuis 2016, la Région a engagé 100 millions d’euros sur le territoire du Grand Bergeracois, dont plus de 17 millions d’euros pour le Cadet. Ce dispositif régional a vocation à accélérer sa mutation économique. Le Grand Bergeracois, qui avait connu des destructions d’emplois, accusait en 2016 un taux de chômage de 11,6 %, tombé à 7,4 % fin 2022 (pour 6,6 % en Dordogne). La mutation engagée et le contexte de relance permettent de constater une augmentation de 24,2 % de dépôt d’offres d’emplois sur un an (dont 19 % pour l’industrie). Les recrutements entre février 2022 et janvier 2023 ont augmenté de 7,6 % (5,5 % pour la Dordogne). Malgré tout, l’observation des indicateurs socio-économiques montre une fragilité structurelle, qu’il s’agisse de la part de peu diplômés, du taux de pauvreté, du niveau de vie ou du salaire moyen.
Les recrutements entre février 2022 et janvier 2023 ont augmenté de 7,6 %.
ACTIVITÉS TOUS AZIMUTS
Les animateurs du Cadet indiquent que 435 dossiers ont été instruits et que les 17,44 millions d’euros de subventions attribuées aux entreprises du Grand Bergeracois ont permis « la création ou la sauvegarde de près de 500 emplois ». Parmi ces accompagnements sur mesure, plusieurs projets sont présentés comme exemplaires : Eurenco avec une convention de partenariat pour le soutien aux projets innovants, l’optimisation énergétique et le développement de compétences ; JLFD-Vans Fautras pour le renouvellement de sa gamme de pro- duits, avec la création de 45 emplois sur trois ans (plus de 600 000 euros de subventions régionales) ; Taulou, étude et fabrication de moules métalliques pour l’injection plastique et mécanique de précision (trois programmes d’investissement subventionnés à hauteur de 351 000 euros), 10 emplois créés ; VCN Industries, micro- mécanique de haute précision (trois programmes d’investissements subventionnés, pour 975 500 euros), 25 emplois créés ; Sotech Technologies Services, chaudronnerie de forte épaisseur, de pièces de grandes dimensions et d’équipements sous pression (reprise, modernisation de l’appareil de production, formation des salariés) avec 50 emplois créés ; A2C process, tôlerie et traitement de surface (bureau d’études, aide au recrutement, à l’investissement productif, R&D) avec 13 emplois créés.
©RégionNouvelle-Aquitaine
TOURISME ET ESS AUSSI
Tous ces profils d’entreprises, dans des secteurs très variés, illustrent le regain d’activité en Bergeracois, par ailleurs terre de vignoble et de tourisme. Dix hôtels ont ainsi été accompagnés : Hôtels de France, du Commerce, de Bordeaux, de La Forêt, Edward Ier, Le Cyrano ; Ludik for rêveurs, L’Escale, Atypic, Fasthôtel et Europe Hôtel. Et l’économie sociale et solidaire n’est pas oubliée puisque 29 structures ont été soutenues.
Les 17,44 millions d’euros de subventions attribuées aux entreprises du Grand Bergeracois ont permis la création ou la sauvegarde de près de 500 emplois.
Des projets structurants sont destinés à poursuivre sur la durée les efforts accomplis, qu’il s’agisse du club d’entreprises Work In B créé en 2017, qui fédère des industriels et services aux industries, ou du déploiement de nouvelles formations (licence pro Lean Manufacturing avec le Cnam Nouvelle-Aquitaine, BTS CPRP avec le CFAI Aquitaine), mais aussi de la démarche d’écologie industrielle et territoriale à travers le diagnostic de 41 structures ou de la plateforme Titec et hub agriculture numérique.
Les initiatives prennent bien d’autres formes, comme un rendez-vous mensuel de porteurs de projet d’entreprise (café création) qui réunit des partenaires institutionnels locaux, ou encore un développement d’activités et services économiques sur le site de l’aéroport.
UNE DIVERSITÉ DE RICHESSES À DÉCOUVRIR
Par ailleurs, seize entreprises ont été lauréates du dispositif Usine du futur Nouvelle-Aquitaine : A2C Process, Argicur, Azélan, Berkem, Blason d’or, Bouchillou-Alkya, Collic, Goubie, JFLD Fautras, Métallerie Bergeracoise, Mojac, Pagès Mécanique, Prunidor, Sotech Industrie, Sud Méca, Surmesure Métallique, Wa Conception.
