Couverture du journal du 03/09/2024 Le nouveau magazine

La Loge – Partenaire des projets de vie

À Laloubère, Audrey Robert a créé un espace dédié à la gestion du patrimoine des chefs d’entreprise. De la transmission à la retraite, c’est avec une approche unique qu’elle pose diagnostics et stratégies sur mesure.

Audrey ROBERT, La Loge

Audrey ROBERT, conseillère en ingénierie patrimoniale et fondatrice de La Loge. © Lilian Cazabet - La Vie Economique

Les chiffres, Audrey Robert les aime au service des lettres qui forment les mots tranquillité et sérénité, surtout quand ils concernent l’épargne et la prévoyance. Tous les professionnels qui l’ont côtoyée en tant que responsable juridique dans le cabinet d’expert-comptable de Marc Berasaluce le savent, sa façon d’appréhender les dossiers est unique. Ce qui a fait sa patte n’a pas disparu même si elle œuvre désormais quelques mètres plus loin.

Depuis juin, c’est en effet dans les locaux voisins qu’elle a ouvert La Loge, un espace dédié au patrimoine du chef d’entreprise mais aussi sa retraite ou encore la transmission. Une société dont la proximité physique avec le cabinet de Laloubère relève presque du fruit du hasard, les deux activités sont bien deux entités à part entière.

Du droit aux chocolats

Dans un parcours un brin atypique, ce pôle gestion de patrimoine se profile pourtant comme une étape logique. Après des études de droit marquées par des spécialités dans celui des affaires et la gestion de patrimoine, c’est chez un notaire de Pau qu’Audrey Robert a commencé sa carrière… avant de se lancer dans une aventure totalement opposée avec une de ses collègues : « On a ouvert une boutique de chocolats et confiseries à Lourdes. À 25 ans, on est passées de l’autre côté de la barrière en sautant du conseil à la gérance de société ! », s’amuse la cheffe d’entreprise. Une aventure qui durera six ans et forgera les bases de sa façon si personnelle d’aborder les affaires et la fiscalité : « C’est ce côté à la fois théorique et pratique qui a plu à Marc Berasaluce lorsqu’il m’a embauchée en tant que responsable juridique du cabinet ».

Une vision à 360 degrés

Un poste qu’elle a commencé à mi-temps et qui a pris un tel essor en six ans qu’une embauche a été nécessaire pour l’assurer au quotidien : « Quand nous avons été deux j’ai pu vraiment m’occuper des clients en les accompagnant sur la gestion patrimoniale. En ayant travaillé chez un notaire, j’ai l’expérience de la partie plutôt familiale ; en ayant été à mon compte, j’ai le côté pratique et avec ma carrière pro j’ai l’expertise-comptable… Tout ça induit une vision à 360 degrés qui prend en compte la globalité des situations ».

Une approche multiple qui n’omet pas l’impact que peuvent avoir les décisions professionnelles dans la sphère familiale ou privée, des conséquences que la conseillère prend toujours soin de relever. Le patrimoine, c’est un peu plus que des chiffres et c’est cette touche Audrey Robert qui lui a valu d’être sollicitée par des assureurs, des courtiers ou différents experts : « Quand ils sont un peu bloqués sur certaines problématiques comme dans des cas de transmissions d’entreprise ou autour de l’immobilier, par exemple ».

Un espace ultra-complet pour les chefs d’entreprise

Autant de collaborations extérieures qui n’ont pas été étrangères au désir de créer sa propre boîte de gestion de patrimoine : « Je crois que lorsqu’on a eu son entreprise, on reste toujours un peu entrepreneur dans l’âme », ajoute la juriste. Gestion qui englobe la transmission, l’évaluation d’entreprises, les stratégies de reprise mais aussi l’audit du patrimoine, ce qui peut être mis en place pour payer moins de droits de succession…

Un éventail ultra-complet que la Tarbaise maîtrise et aime particulièrement, jusqu’à la retraite puisqu’elle a passé la certification requise l’an dernier. Et ce sujet est loin d’être anodin à La Loge : « On avait de plus en plus de questions, donc j’ai intégré tout ce qui est bilan et stratégie retraite. On la chiffre et on va chercher le manque à gagner par rapport à la structure du patrimoine, est-ce qu’il faut faire un peu d’immobilier pour compléter, plutôt un plan épargne… ».

Le courtage dans l’éventail

Des bilans aux stratégies, Audrey Robert se plaît à faire du sur-mesure et grâce au master en Gestion Patrimoine, elle est également habilitée à intervenir dans la partie épargne et courtage en assurances : « Mon but n’est pas du tout de faire du commercial et de vendre des assurances vie, ce n’est pas ma manière de fonctionner. Mais je voulais pouvoir suivre les clients que j’accompagne de A à Z. Quand je propose une stratégie après un bilan retraite, c’est important d’aller au bout du cheminement jusqu’au placement ».

Épaulée par Pauline, alternante en master en Management, Entrepreneuriat et Commerce, Audrey Robert vit son métier comme un partenariat avec ses clients : à La Loge, c’est vraiment la personne qui prime et ça, c’est ce qu’on appelle une stratégie très positive.

J’ai intégré tout ce qui concerne le bilan et la stratégie retraite