En préambule, Natalia Héraut, directrice déléguée de la French Tech Périgord, a rappelé qu’il n’était pas utopique de miser sur la tech locale en 2021. La déclinaison industrielle de ces entreprises innovantes n’est pas si connue. Trois dirigeants de start-ups industrielles et PME ont croisé leur expérience, certains au début du chemin, d’autres plus avancés. Julien Roulland et les deux autres cofondateurs de B2G souhaitaient s’ancrer en Périgord noir après 15 ans d’expérience dans l’industrie. La French Tech a aussitôt identifié comme start-up cette structure de Saint-Geniès qui conçoit, fabrique et assemble des pièces nécessaires à la conversion de véhicules thermiques en électriques. « Nous sommes arrivés dans le paysage, il y a trois ans, en même temps que la notion de start-up industrielle, avec des marchés potentiellement importants dans le futur : ce terme donne une dynamique positive, plus encore en milieu rural. »

Natalia Héraut © Loïc Mazalrey – La Vie économique
CHANGER L’IMAGE DE L’INDUSTRIE
Ce label, le travail de fond réalisé et ses solutions mécaniques ont valu à B2G d’être incubée chez Renault, à Flins, pendant six mois. « Ce grand groupe s’est clairement présenté comme voulant se transformer en s’appuyant sur des start-ups qui ont une nouvelle façon de v…